Hier, la start-up Fretlink a bouclé un tour de table de 25 millions d’euros en série B (développement de son activité commerciale).

Elle est soutenue par Edenred Capital Partners, spécialiste des solutions prépayées B2B, et TIP Trailer Services, leader européen de solutions de location de véhicules de transport. Cette levée de fonds valorise la start-up à 89 millions d’euros.

Fretlink propose de désintermédier le secteur du transport de marchandises en connectant directement chargeurs et transporteurs via une plate-forme dynamique et optimisée.

Dans un marché européen du transport estimé à 3.300 milliards d’euros, Paul Guillemin, CEO et cofondateur de Fretlink, évoque «un manque de transparence» dû à «la multiplication des intermédiaires» (commissaires de transport).

Fretlink affiche de belles ambitions à l’horizon 2020 en espérant séduire plus de 10.000 transporteurs de plus que les 15.000 qui utilisent déjà sa plate-forme pour trouver des contrats.

Plusieurs start-up accusent Apple de concurrence déloyale en se servant de son App Store comme d’un moyen de censure contre les services concurrents.

C’est le cas d’OurPact, société derrière la première app (en nombre de téléchargements) de contrôle parental éponyme sur la plate-forme. Amir Moussavian, directeur général, explique ainsi s’être vu retirer, du jour au lendemain, le droit de distribuer son application (générant 80% de son CA) via l’App Store.

Une mésaventure qu’il impute à la volonté du géant de protéger ses propres fonctionnalités de contrôle parental et de suivi du temps d’utilisation des smartphones. Propos démenti par un porte-parole d’Apple expliquant que ces applications fourniraient «trop d’informations sur les terminaux des utilisateurs».

Plusieurs autres start-up qui ont développé des services similaires, telles que Kidslox et Qustodio, se sont retrouvées dans la même situation et ont déposé plainte au sein de l’Union européenne.

Afin de réduire, l’emprise d’Apple (et des autres Gafa), la sénatrice américaine Elizabeth Warren du Massachusetts, a récemment suggéré de les forcer à se séparer de leurs différentes plates-formes applicatives.

En 2019, il n’est plus question de rester figé dans le passé, il faut se réinventer et s’adapter aux nouveaux besoins générationnels.

Seat l’a bien compris et prend un virage audacieux avec sa nouvelle offre de location mensuelle sans engagement (pour l’heure, seule la gamme SUV Seat Arona Urban est concernée à partir de 199€/mois).

L’utilisateur de ce service peut ainsi annuler sa souscription ou encore simplement changer le véhicule sans aucune pénalité. Pour faire simple, le constructeur fait route vers un avenir où la propriété automobile n’existerait plus.

Une initiative qui s’inscrit dans l’air du temps, à l’heure où les villes tentent de se désengorger et d’optimiser l’utilisation de leur espace (les parkings étant très consommateurs en la matière).

Une formule disruptive qui s’adresse notamment aux jeunes conducteurs, pour lesquels un investissement dans l’automobile peut-être délicat. L’opération est par ailleurs supportée par une campagne signée C14torce (team DDB créée autour du budget Seat).

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