C’est un livre au format XL. Vertical bien sûr. À l’intérieur, on y trouve une large sélection de photos prises par Christof Weber et François Nussbaumer qui nous emmène dans différents quartiers de la ville. Immédiatement, on se laisse prendre au jeu de reconnaître les endroits, de deviner d’où la prise de vue a été faite. Des fragments visuels qu’on s’amuse à identifier, à relocaliser, à recontextualiser.

En introduction, un texte rédigé par Isabelle Yegles-Becker donne un peu de corps et de substance historique aux éléments photographiés. Elle évoque les ponts, les différentes tours et portes de la ville, les personnes célèbres dont il reste des traces dans l’espace public ou encore les fêtes populaires qui rythment le calendrier et l’animation des rues. Les nouveaux quartiers ne sont pas oubliés, que ce soit le Kirchberg ou la Cloche d’Or. Enfin, le patrimoine naturel et ses beaux arbres sont également cités.

Vues intérieures et extérieures, espaces historiques ou chantiers de construction, vue large ou plan serré, les prises de vue sont multiples et variées. Sur certaines photos, la verticalité s’éloigne ou n’apparaît que de manière indirecte. La verticalité du Pont Adolphe est représentée par exemple par l’horizontalité de la nouvelle passerelle pour piétons et vélos, et par ricochet par la vue vertigineuse qu’on a depuis cette passerelle suspendue. C’est en tout cas l’occasion de plonger dans de nombreux lieux de la ville et de porter un regard un peu différent sur notre environnement bâti.

«Vertical Luxembourg», Le Noyer Edition, 120 pages, 48€