Dans un marché très morne, Huawei et ses smartphones continuent leur offensive. Les chiffres du premier trimestre 2019, communiqués dans un rapport IDC, font ainsi état de livraisons globales de téléphones en retrait de 6,6% par rapport au premier trimestre 2018.
Et malgré le contexte, Huawei affiche une éclatante santé, avec une hausse de 50% de ses livraisons. Le chinois s’octroie 19% du marché en volume, et s’empare ainsi de la seconde place du podium, aux dépens d’Apple (11,7%). Xiaomi pointe à la quatrième place (8%).
Toujours en tête avec 23,1% du marché, Samsung voit ses livraisons baisser de 8% sur la période. Malgré son avance, le chaebol coréen doit cependant rester sur ses gardes: Richard Yu, patron de Huawei, ne cache pas ses ambitions, comme le démontrent ses propos au média allemand Bild: «Nous dépasserons Samsung en 2020.»
Après Duplex, l’intelligence artificielle de Google permettant de réserver une table au restaurant ou ailleurs à votre place, place à CallJoy, le nouveau service lancé par Area 120, l’incubateur interne du géant de Mountain View.
Ce service, destiné aux petites entreprises, a vocation à répondre aux appels entrants des clients – l’IA faisant ainsi office de standard ou de centre d’appel, des services difficiles d’accès aux structures modestes.
Cet agent virtuel peut distinguer les spams des appels authentiques, afin de délivrer les informations commerciales de base et rediriger si nécessaire vers les actions possibles en ligne ou par SMS, comme une commande ou une prise de rendez-vous. CallJoy peut parler avec des phrases simples et interagir avec un dialogue simple.
Si l’appelant a besoin de parler à quelqu’un au sein de l’entreprise, l’appel est alors acheminé vers le téléphone principal de l’entreprise. Les entreprises, sélectionnées sur liste d’attente, devront payer 39 dollars par mois pour accéder à ce service, pour l’instant seulement disponible aux États-Unis.
Parce qu’il est bon d’avoir un peu de recul sur nos activités, CB Insights s’est amusé à faire le classement des 25 noms de métiers les plus absurdes dans le milieu de la ‘tech’.
Comme le rappelle le cabinet américain, la tendance n’est pas vraiment nouvelle, puisqu’elle est apparue dès les années 2000, aux premiers jours de ce qu’on appelait alors la «nouvelle économie».
Mais parce que le secteur n’est jamais à court de néologismes, ne boudons pas notre plaisir à la lecture de cet inventaire à la Prévert, où le ‘full stack magician’ côtoie sans ciller le ‘remote funnel marketing ninja’ ou le ‘chief heart officer’.
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