Pour l’OGBL, la nouvelle convention collective ne va pas assez loin dans l’organisation du temps de travail. (Photo: Shutterstock)

Pour l’OGBL, la nouvelle convention collective ne va pas assez loin dans l’organisation du temps de travail. (Photo: Shutterstock)

Si l’OGBL, le LCGB et la fédération patronale ont fini par signer la nouvelle version de la convention collective du gardiennage, le premier critique un manque d’ambition sur l’organisation du temps de travail.

«L’organisation du temps de travail constituait (et constitue toujours) l’un des problèmes majeurs», de la convention collective du secteur du gardiennage, relève l’OGBL dans un communiqué publié en fin de semaine.

«C’est grâce à la persévérance de l’OGBL qu’une réduction du temps maximal de travail hebdomadaire et de l’amplitude maximale de pause ont pu être obtenues. Hélas, d’autres revendications phares de l’OGBL n’ont pas été retenues, telles que la réduction de la période de référence annuelle (ou au moins sa compensation sous forme de congé supplémentaire), la diminution des limites mensuelles de temps de travail, des mesures garantissant la stabilité des plans de travail, ainsi qu’une révision générale de la grille des salaires qui s’avère désuète», écrit le syndicat.

3.500 personnes concernées

Dans ce secteur qui emploie 3.500 personnes, l’OGBL, le LCGB et la fédération patronale, Fedil Security Services, ont tout de même réussi à s’entendre sur certaines améliorations pour cette convention qui va jusqu’au 30 septembre 2022:

- Augmentation linéaire des salaires de 1,5% à partir du 1er octobre 2019;

- Nouvelle augmentation linéaire des salaires de 1% au 1er janvier 2021. Si le salaire social minimum non qualifié vient à augmenter de plus de 1%, l’augmentation sera ajustée afin de maintenir l’écart par rapport au salaire social minimum non qualifié;

- Adaptation du barème à l’évolution du salaire social minimum à partir de 2022 afin de maintenir l’écart en valeur absolue par rapport au salaire social minimum non qualifié. Cette avancée permettra aux salariés de bénéficier de manière récurrente, tous les deux ans, d’augmentations salariales;

- Réduction du temps de travail maximal hebdomadaire et mise en conformité légale des limites maximales;

- Limitation du nombre d’interruptions de travail au cours d’une journée à une pause qui ne peut dépasser deux heures, sauf accord du salarié (contre trois heures avant le nouvel accord);

- Mise en place d’une formation sectorielle avec une cotisation patronale obligatoire de 1% de la masse salariale;

- Adaptation de la prime pour un mariage ou un pacs à 75 euros (seulement une fois au cours de sa carrière);

- Augmentation de la prime maître-chien à 10 euros par jour de prestation (contre 5 euros avant le nouvel accord);

- Augmentation de la prime pour transporteurs de fonds à 1 euro par heure effectivement travaillée dans le transport de fonds (contre 0,60 euro/heure avant le nouvel accord).