Les frais de sécurité réclamés par les entreprises pour des chantiers seraient exorbitants, selon . Des plaintes afflueraient depuis lundi et la reprise des chantiers, indique l’Union luxembourgeoise des consommateurs (ULC).
«Des frais supplémentaires sont demandés, ça va de 700 euros à 50.000 euros, cela dépend de l’ampleur des projets, mais les montants sont trop importants», explique Monia Giampaolo, de l’ULC, à L’essentiel. L’ULC recommande donc de ne pas signer les avenants et de négocier les prix.
Le secrétaire général adjoint de la Fédération des artisans, Christian Reuter, explique quant à lui à L’essentiel que «les nouvelles obligations en matière de sécurité-santé ont des répercussions immédiates sur les coûts de l’équipement de protection que les entreprises mettent à disposition des salariés et, bien sûr, sur la productivité».
«Si le chantier ne reprend pas, il y a faute contractuelle»
Des frais supplémentaires «sans aucune commune mesure avec les frais réels», estime Monia Giampaolo, qui rappelle qu’il n’est pas possible de conditionner la reprise à la signature de l’avenant: «Le contrat principal reste valable et les deux parties ont des obligations. Si le chantier ne reprend pas, il y a faute contractuelle.»
L’UCL est en contact avec le ministère de la Protection des consommateurs, prévient L’essentiel: «On va voir ce qu’on peut conseiller de plus.» De son côté, Christian Reuter affirme que «les fédérations concernées vont se concerter sur ce point dans les jours à venir».