«Les nouvelles obligations en matière de sécurité-santé ont des répercussions immédiates sur les coûts de l’équipement de protection que les entreprises mettent à disposition des salariés et, bien sûr, sur la productivité», estime le secrétaire général adjoint de la Fédération des artisans, Christian Reuter. (Photo: Shutterstock)

«Les nouvelles obligations en matière de sécurité-santé ont des répercussions immédiates sur les coûts de l’équipement de protection que les entreprises mettent à disposition des salariés et, bien sûr, sur la productivité», estime le secrétaire général adjoint de la Fédération des artisans, Christian Reuter. (Photo: Shutterstock)

Depuis la reprise des chantiers lundi, des frais de sécurité supplémentaires exorbitants seraient parfois réclamés. Les plaintes afflueraient, selon l’ULC.

Les frais de sécurité réclamés par les entreprises pour des chantiers seraient exorbitants, selon . Des plaintes afflueraient depuis lundi et la reprise des chantiers, indique l’Union luxembourgeoise des consommateurs (ULC).

«Des frais supplémentaires sont demandés, ça va de 700 euros à 50.000 euros, cela dépend de l’ampleur des projets, mais les montants sont trop importants», explique Monia Giampaolo, de l’ULC, à L’essentiel. L’ULC recommande donc de ne pas signer les avenants et de négocier les prix.

Le secrétaire général adjoint de la Fédération des artisans, Christian Reuter, explique quant à lui à L’essentiel que «les nouvelles obligations en matière de sécurité-santé ont des répercussions immédiates sur les coûts de l’équipement de protection que les entreprises mettent à disposition des salariés et, bien sûr, sur la productivité».

«Si le chantier ne reprend pas, il y a faute contractuelle»

Des frais supplémentaires «sans aucune commune mesure avec les frais réels», estime Monia Giampaolo, qui rappelle qu’il n’est pas possible de conditionner la reprise à la signature de l’avenant: «Le contrat principal reste valable et les deux parties ont des obligations. Si le chantier ne reprend pas, il y a faute contractuelle.»

L’UCL est en contact avec le ministère de la Protection des consommateurs, prévient L’essentiel: «On va voir ce qu’on peut conseiller de plus.» De son côté, Christian Reuter affirme que «les fédérations concernées vont se concerter sur ce point dans les jours à venir».