Créée en 2009, la Fondation Été soutient des projets culturels, sociaux et éducatifs au Luxembourg. À raison de 6.000€ par mois, la fondation accorde des bourses de la manière la moins bureaucratique possible à des projets qui sont proposés et retenus par un comité de «marraines» et «parrains» renouvelé annuellement. Ces projets doivent appartenir au domaine culturel, social ou éducatif, l’un n’excluant pas l’autre.

Le grand atout de la Fondation Été est que rien n’est attendu en retour. Cette bourse est accordée dans un acte de pure générosité, un «soutien matériel apporté, sans contrepartie directe de la part du bénéficiaire, à une œuvre ou à une personne pour l’exercice d’activités présentant un intérêt général», peut-on lire sur qui vient d’être mis en ligne.

À l’initiative de cette fondation, placée sous l’égide de la Fondation de Luxembourg, on trouve en fait Pierre Brahms, décédé à l’âge de 85 ans en 2019. Personnalité bien connue du microcosme culturel luxembourgeois, Pierre Brahms était une personne discrète et généreuse. C’est à ce commerçant passionné, et pourtant très engagé auprès du LSAP, que l’on doit par exemple la boutique Maison Moderne (dont – éditeur de Paperjam.lu – reprendra le nom plusieurs années plus tard) qui, dans les années 1980-1990, était un concept-store avant l’heure très prisé. C’est aussi à Pierre Brahms que l’on doit la reconversion de l’ancien complexe artisanal à Hollerich où s’était installé le Marx qui a attiré toute la frange «trendy» de l’époque. Tout au long de sa carrière, et encore plus au moment de sa retraite, il a soutenu les artistes, les musées (le , en particulier du temps de Marie-Claude Beaud), ceux qui créent. C’est pour structurer ce mécénat privé et spontané que la Fondation Été a été créée en 2009. Josée Hansen en est aujourd’hui la présidente. Suivra en 2016  qui soutient des projets culturels et artistiques en direction du jeune public et de son entourage, et dont Laura Graser est la présidente.