Né aux USA dans les années 60, le Private Equity n’apparaît réellement en Europe qu’à la fin des années 80, principalement en France, en Angleterre et dans les pays nordiques. D’abord perçu comme favorisant le rachat et la revente d’entreprises traditionnelles en vue de réaliser un profit rapide, le Private Equity a été longtemps décrié, mais surtout incompris. Avec le temps, cette perception a évolué de façon positive:
Cet investissement se veut aussi être un soutien au développement des entreprises dans le temps.
Depuis, il a connu un intérêt sans cesse grandissant de la part des investisseurs. L’offre en Private Equity de la part des banques s’est donc considérablement étoffée. De leur côté, les autorités ont également soutenu cette classe d’actifs car elle a fait naître de nombreuses entreprises performantes et boosté le tissu économique local ou national.
«Les taux d’intérêt très bas et la faible perspective de rendement des actifs non risqués qui en découle expliquent aussi que les investisseurs se soient tournés vers d’autres sources plus performantes, comme le Private Equity notamment.» Cette classe d’actifs profite d’ailleurs elle-même des taux bas, puisque le financement nécessaire au rachat d’une entreprise, par exemple, se fera avec ces mêmes taux bas et offrira donc un rendement supérieur aux investisseurs. Une sorte de cercle vertueux se met donc en place à moyen terme.
Aujourd’hui, il apparaît aussi que les investisseurs sont davantage à la recherche de sens dans leurs investissements, ce qui n’était pas le cas par le passé. La crise environnementale et sanitaire que nous traversons influe grandement sur leurs choix en matière d’investissement. Le Private Equity fournit une réponse à cette volonté de changement, puisqu’il permet de contribuer à la transformation d’une industrie vers un développement plus durable de son activité.
«Dans la gestion d’une société, l’intégration de critères de type ‘ESG’ n’est plus synonyme d’un rendement moindre, bien au contraire», détaille Alexandre Schmitz, avant de poursuivre: «C’est un gage pour une plus grande durabilité ou pérennité de l’entreprise. En effet, la vision à long terme du fonds de Private Equity – que n’a pas toujours l’investisseur en bourse – convient parfaitement à ces critères ESG. C’est d’ailleurs après avoir observé une meilleure résilience des entreprises familiales, qui ont tendance à soigner davantage leur empreinte sociétale, que l’industrie du Private Equity s’y est intéressée.» Ce mouvement est également incité par les autorités financières et la réglementation européenne de plus en plus stricte en la matière, avec l’arrivée de la réglementation SFDR.
Le Private Equity n’est pas un effet de mode, et cette industrie va continuer à se développer. Les prévisions des experts annoncent un doublement de l’activité pour les 5 années à venir.
En suivant un tel scénario, le Private Equity représentera toujours moins de 10% de l’ensemble des actifs cotés en bourse. La marge de progression est donc plus que conséquente!
Et cet élargissement s’accompagne d’une évolution de la réglementation afin de s’assurer que tous les investisseurs ont fait le choix de cet actif de manière éclairée. «L’accompagnement et l’accès que nous fournissons déjà à nos clients seront encore plus déterminants à l’avenir lorsque le Private Equity sera abordable pour une clientèle moins expérimentée.», précise Alexandre Schmitz. «Nous développons notre offre de Private Equity en ce sens depuis près de 15 ans.»
Enfin, le développement de secteurs comme les FinTech, la Santé, l’Intelligence Artificielle, les Services Digitaux ou l’Impact Investing profitera également au Private Equity. L’Europe a d’ailleurs sans doute un rôle important à jouer dans la combinaison de cette classe d’actifs avec le développement durable, une matière dans laquelle elle a particulièrement légiféré ces dernières années. Puisse cette combinaison être vertueuse pour le bien de nos citoyens européens et celui de nos investisseurs!
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