Pour financer les échéances à venir, notamment la réforme fiscale et le volet social, l’État devrait emprunter davantage, a suggéré le directeur du Statec, Serge Allegrezza. (Photo: Matic Zorman / Archives)

Pour financer les échéances à venir, notamment la réforme fiscale et le volet social, l’État devrait emprunter davantage, a suggéré le directeur du Statec, Serge Allegrezza. (Photo: Matic Zorman / Archives)

Le directeur du Statec, Serge Allegrezza, était l’invité de «Riicht eraus», l’émission de la radio publique 100,7. Occasion pour lui de distribuer les bons et les mauvais points des statistiques comme elles existent. Et de suggérer que l’État emprunte davantage.

L’excédent budgétaire pourrait être une bonne nouvelle pour financer la prochaine réforme fiscale, a dit en substance le directeur du Statec, , .

Alors que le président du Conseil national des finances publiques, Romain Bausch, évoquait une marge financière de 500 à 600 millions d’euros, le directeur du Statec est resté plus évasif, évoquant 3% du PIB. Le PIB se monte à environ 60 milliards d’euros.

Pour M. Allegrezza, afin de financer les réformes et de pouvoir assumer les mesures sociales, l’État devrait recourir davantage à l’emprunt, surtout à une époque où les taux négatifs rendent l’argent bon marché.

À propos du climat, il a aussi invité à se méfier des chiffres avancés par les climatosceptiques. À l’initiative des Nations unies, le Statec a établi 25 indicateurs «objectifs» qui permettront de suivre l’évolution des données au Luxembourg.

Le Statec présentera aussi un nouveau modèle du PIB du bien-être l’an prochain. En janvier aura lieu un débat à la Chambre des députés sur le sujet.