Le marché de l’ampoule LED augmente de 50% par an. Celui de la technologie associée, via un modem de la start-up luxembourgeoise Zero.1, pourrait atteindre 3,45 milliards de dollars d’ici 2025. Avec des usages très concrets. (Photo: Shutterstock)

Le marché de l’ampoule LED augmente de 50% par an. Celui de la technologie associée, via un modem de la start-up luxembourgeoise Zero.1, pourrait atteindre 3,45 milliards de dollars d’ici 2025. Avec des usages très concrets. (Photo: Shutterstock)

Dans le concert des solutions technologiques aux problèmes posés par le Covid-19, le lifi a disparu des radars. Magasins, musées, aéroports et hôpitaux pourraient pourtant y trouver un bénéfice quasiment immédiat, assure le CEO de Zero.1, Marc Fleschen.

On l’imagine les paumes des mains ouvertes vers le ciel, en signe d’impuissance. Depuis Dubaï, le CEO de Zero.1, Marc Fleschen, n’a pas eu le loisir de montrer l’étendue des possibilités offertes par la technologie de connectivité par la lumière ailleurs que dans les ruines de Pompéi, dans un projet soutenu par Orange et qui s’expose au Grand Palais, à Paris.

À l’heure où les opérateurs de télécoms luxembourgeois déploient la 5G, celui qui est devenu le président de la , asbl née cette année au Luxembourg et hébergée à la House of Startups, a pourtant au moins quatre cas d’usage qui font du sens.

«À partir du moment où la décision est prise par un hôpital, un musée, un aéroport ou un supermarché, il ne faut que deux à trois mois pour déployer», explique Marc Fleschen.

Sa solution, compatible avec toutes les ampoules et tous les smartphones, c’est sa particularité, permet soit de créer des parcours idéaux pour visiteurs ou clients, soit de gérer les rassemblements de population dans un endroit. et c’est la caméra de son téléphone qui reconnaît les ampoules LED qui peuvent lui envoyer des informations.

«Par exemple, si on digitalisait le Mudam, compte tenu des restrictions en termes de nombre de personnes, on saurait à chaque instant qui est où et on pourrait, via de l’information diffusable sur l’application du musée, leur indiquer un sens de la visite, gérer les flux à l’entrée pour prendre un ticket, gérer la jauge de visiteurs», explique l’entrepreneur, dont la start-up a déjà été primée en France et est fortement soutenue à Dubaï, en pointe sur le sujet et où devait se tenir l’Exposition universelle cette année.

«Mais ça fonctionne aussi pour le supermarché. Imaginons que vous prépariez la liste des courses que vous voulez acheter. Vous pourriez vous voir proposer le parcours idéal, tant par rapport à la circulation dans le supermarché que pour croiser le moins de monde possible. Et cela fait du sens.»

À l’aéroport, il ne s’agit plus de guider le visiteur d’un musée et en même temps lui offrir des informations supplémentaires sur l’exposition, mais de faire avancer le voyageur de l’entrée de l’infrastructure jusqu’à son installation dans l’avion de la manière la plus efficace, tout en permettant, en cas de contamination au Covid, de voir avec qui il a été en contact dans cet endroit et pendant ce laps de temps.

À l’hôpital, où l’on est particulièrement attentif à bien séparer les parcours des patients qui viennent dans le cadre du Covid et ceux qui viennent pour une autre pathologie ou pour rendre visite à un patient, là encore, cela permettrait de guider les uns et les autres sans qu’ils n’aient jamais besoin de se croiser.