Avec le déploiement de constellations pour amener de la connectivité sur Terre ou pour développer de nouvelles technologies dans l’espace, l’ESA entend tester la sécurité de son satellite à 500km de la Terre. (Photo: Shutterstock)

Avec le déploiement de constellations pour amener de la connectivité sur Terre ou pour développer de nouvelles technologies dans l’espace, l’ESA entend tester la sécurité de son satellite à 500km de la Terre. (Photo: Shutterstock)

Habituée à offrir des opportunités de démontrer des failles, l’Agence spatiale européenne invite des hackers éthiques à se faire connaître: en jeu, la possibilité de hacker un de ses satellites, en direct, en avril, à Paris.

Une boîte à chaussures est plus grande que l’OPS-Sat. C’est ce laboratoire à 515 kilomètres de la Terre et en service depuis 2020 que , histoire de démontrer où se trouvent de potentielles failles de sécurité.

Plus de 100 entreprises et institutions de 17 pays européens ont enregistré des propositions expérimentales pour «voler» sur OPS-SAT et tester leurs technologies dans un environnement réel.

Le 25 février, les experts de l’ESA sélectionneront les six meilleures idées. Un mois plus tard, le 31 mars seront sélectionnés les trois projets qui pourront présenter leur projet lors de la conférence CYSAT, à Station F, les 6 et 7 avril.

Selon les études, la cybercriminalité coûte de 550 à 1.000 milliards de dollars par an et certains experts affirment que la facture sera multipliée par dix d’ici 2025.

De véritables cybercriminels ont déjà pris le contrôle du satellite ROSAT X-Ray américano-allemand en 1998, de sorte que les événements de piratage contrôlés sont essentiels pour assurer la cybersécurité continue dans l'espace, .