Ibisa, start-up qui allie les données de la Terre vue du ciel et la blockchain, permet d’offrir une assurance aux agriculteurs les plus démunis de la planète. (Photo: Shutterstock)

Ibisa, start-up qui allie les données de la Terre vue du ciel et la blockchain, permet d’offrir une assurance aux agriculteurs les plus démunis de la planète. (Photo: Shutterstock)

La start-up Ibisa Network a annoncé dans un communiqué, dimanche, avoir signé un contrat avec l’Agence spatiale européenne pour développer sa plate-forme d’assurance et ses opérations en Inde.

Un train peut en cacher un autre. Une bonne nouvelle aussi. Dans son communiqué, qu’elle envoie à son retour du Consumer Electronics Show de Las Vegas, Ibisa annonce avoir signé un contrat avec l’Agence spatiale européenne dans le cadre de son programme de développement d’applications concrètes à partir de l’espace. Spécialisée dans l’assurance des agriculteurs les plus démunis, la start-up luxembourgeoise apporte sa solution via l’observation de la Terre depuis l’espace.

Mais la deuxième nouvelle est une association à trois bandes, puisque le contrat est signé «en association» avec InTech, la filiale technologique de Post créée il y a 25 ans, et le contrat a vu un investissement de ConsenSys et le soutien de l’Agence spatiale luxembourgeoise.

ConsenSys est un spécialiste américain de la blockchain, autre technologie utilisée par Ibisa, et a racheté Planetary Resources, une des premières start-up de l’espace emmenées au Luxembourg par le ministre de l’Économie, Étienne Schneider.

Un contrat et des partenariats dont se félicite une des cofondatrices, Maria Mateo. Cela va permettre de développer la plate-forme et de viser plus spécifiquement le marché indien.

Ibisa a terminé deuxième du concours Pitch MY Global Village, au CES.