Un bilan carbone et l’analyse des émissions directes et indirectes peuvent révéler les risques et les enjeux et permettre d’explorer des pistes d’amélioration, indique l’INDR. (Photo: Shutterstock)

Un bilan carbone et l’analyse des émissions directes et indirectes peuvent révéler les risques et les enjeux et permettre d’explorer des pistes d’amélioration, indique l’INDR. (Photo: Shutterstock)

Alors que la COP26 approche, la réduction des émissions de gaz à effet de serre est plus urgente que jamais. Les entreprises doivent contribuer à ce processus de décarbonisation. Bilan carbone, sensibilisation des salariés, électromobilité, compensations: les moyens d’y parvenir sont variés.

Un problème

Pour parvenir à limiter le réchauffement climatique à 2°C, voire 1,5°C, limiter les émissions de gaz à effet de serre (GES) – CO2, méthane, protoxyde d’azote, ozone –, qui retiennent l’énergie solaire sous forme de chaleur, est indispensable. Les effets se font déjà ressentir dans nos régions (tornades, sécheresse, pluies diluviennes provoquant des inondations).

La COP26, qui se réunit à partir du 1er novembre, tentera de rappeler les États à leurs obligations et de fixer des objectifs encore plus ambitieux. Mais les entreprises ont aussi un rôle primordial à jouer pour permettre d’atteindre 55% de réduction des GES d’ici 2030 par rapport à 2005, comme prévu dans la loi climat.

Une solution

Les entreprises doivent ainsi contribuer activement à la décarbonisation de l’économie, rappelle l’INDR dans son Guide ESR. En vue de cela, un bilan carbone (sources d’émissions, types, volumes) et l’analyse des émissions directes (activités de l’entreprise) et indirectes (sous-traitants, fournisseurs, énergie grise) peuvent révéler les risques et les enjeux et permettre d’explorer des pistes d’amélioration.

Afin de diminuer les consommations énergétiques et matérielles évitables, l’INDR recommande de sensibiliser ses salariés. Et de s’approvisionner en énergie renouvelable pour réduire les émissions de GES à la source. Dans le même ordre d’idées, il faut remplacer l’ensemble des fournitures (notamment d’origine fossile) par des biens et services à faible empreinte carbone (électromobilité, matériaux régénérables ou recyclés).

Et afin de décarboniser ses processus de production, d’améliorer son intensité énergétique et de maximiser l’utilisation des ressources, l’entreprise doit optimiser la gestion de ses constructions, de ses installations et de ses équipements. Elle applique aussi les meilleures techniques disponibles et investit dans du matériel écoresponsable (qui vise des réductions de GES nettes sur l’ensemble du cycle de vie).

Des émissions de GES restant inévitables, celles-ci doivent être compensées en investissant dans des projets de reboisement ou de captage ou en participant à un système d’autorisation et d’échange de quotas.

Cet article a été rédigé pour la newsletter Paperjam Green, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité en matière d’environnement, de climat, de mobilité, de RSE et de green finance.