Dans un communiqué datant du 14 avril dernier, EDF mentionne un phénomène de corrosion à Cattenom. Plus particulièrement au niveau de l’unité de production n°3 de la centrale nucléaire située à quelques kilomètres du Luxembourg.
«Des indications ont été détectées lors de la réalisation des contrôles non destructifs par ultrasons sur des portions de tuyauterie des réacteurs de Chinon B3, Cattenom 3 et Flamanville 2. Les investigations se poursuivent pour en caractériser la nature et l’origine», indique EDF.
Dans un premier temps, , suite à des contrôles préventifs sur plusieurs réacteurs nucléaires français, dont l’unité de production n°3 de Cattenom, sans pour autant confirmer le phénomène de corrosion.
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La semaine dernière, Greenpeace, s’appuyant sur le site Montel et une source syndicale voulant rester anonyme, avait donné l’alerte et demandé une réaction du gouvernement luxembourgeois. Les ministres de l’Environnement et de l’Énergie, et (déi Gréng), ont envoyé une lettre au directeur général de l’Autorité de sûreté nucléaire, Olivier Gupta, afin d’obtenir des éclaircissements sur le résultat des investigations d’EDF.