Cinq bureaux, deux grands open spaces, un espace de stockage… Un escalier/podium central porte le bâtiment de 1.950m2. Les salariés peuvent s’y réunir ou s’y croiser. En plus des énormes baies vitrées, une verrière de 33 mètres de long au plafond les inonde de lumière. Voici pour l’ambiance des nouveaux locaux de DSL.
«Un lieu grand, lumineux et facilitant la communication entre les services, tout en assurant des zones d’intimité», résume , fondateur et directeur de l’entreprise qui a déménagé le 26 juin dernier au 50, rue des Prés, à Steinsel.
Le nouveau siège (un investissement de 5 millions d’euros) se veut aussi responsable sur le plan environnemental, avec 41 panneaux solaires sur son toit, produisant jusqu’à 160kW d’électricité. Il répond avant tout à un «problème de place», mais donne «de nouvelles perspectives» à l’entreprise.
«Nous avons plus de place pour développer notre activité», ajoute Laurent Loschetter, qui se voit déjà accueillir de nouveaux clients dans son showroom. Il pense à recruter de nouveaux commerciaux, afin de «conquérir des marchés mal servis», comme les administrations.
En attendant, les 40 salariés semblent avoir déjà pris leurs marques. «Le déménagement s’est méga bien passé. Les gens s’approprient les lieux», raconte-t-il. Pour les y aider, l’entreprise a placé quelques clins d’œil par-ci par-là, comme de vieux bancs en plastique ou un nain de jardin,qui étaient déjà présents dans les anciens bâtiments.
Peu d’impact sur l’activité
Prévu pour la fin mai, le déménagement a été décalé à cause du Covid-19. DSL avait acquis le bâtiment, qui appartenait à la société Rollinger, dès mars 2019. Après presque un an de travaux pilotés par le cabinet Metaform, une partie des salariés pour éviter que toute la société soit bloquée en cas d’infection au Covid-19. Mission réussie: personne n’a été infecté, dit Laurent Loschetter, en touchant du bois.
L’équipe, qui devait normalement travailler dans un même open space, reste pour le moment séparée en deux pour garder les distances de sécurité.
L’entreprise a aussi bien géré la crise économique que sanitaire. Après une quand toutes les entreprises se sont mises au télétravail au début du mois, «nous sommes revenus à une demande normale. Nous avons encore de grosses installations à faire cet été dans des administrations ou des écoles.» D’un autre côté, son activité d’impression stagne. Au total, DSL s’attend donc à un chiffre d’affaires similaire à celui de 2019, soit 11 millions d’euros, à la fin de l’année.
Créée en 1986, la société reste propriétaire de ses deux bâtiments au Rollingergrund. L’un est en rénovation et devrait être proposé à la location d’ici un mois. L’autre subira le même sort d’ici quelques mois, puisqu’il sert encore de site tampon pour gérer les stocks.