Alors que le domaine thermal sortait la tête de l’eau, le Covid-19 est venu redistribuer les cartes. Inquiets, le maire et le directeur de la société publique locale Destination Amnéville ont voulu récupérer la gestion de la structure. (Photo: Shutterstock)

Alors que le domaine thermal sortait la tête de l’eau, le Covid-19 est venu redistribuer les cartes. Inquiets, le maire et le directeur de la société publique locale Destination Amnéville ont voulu récupérer la gestion de la structure. (Photo: Shutterstock)

La présidente du Pôle thermal d’Amnéville, Anne Bello, a démissionné sur fond de désaccord avec la société publique locale (SPL) Destination Amnéville, présidée par le maire de la Commune, qui voulait récupérer la gestion du pôle.

Arrivée il y a quatre ans, Anne Bello a mis un… terme à son mandat à la tête du domaine thermal d’Amnéville. Avec un chiffre d’affaires passé de 18,2 millions d’euros à 19,6 millions d’euros et, surtout, un résultat net devenu positif de 686.000 euros, contre des pertes de plus de 707.000 euros à son arrivée.

Le 16 septembre, dans un courrier adressé à ses 467 collaborateurs – pour 286 équivalents temps plein –, elle explique rejeter la décision prise cet été par la société publique locale Destination Amnéville, présidée par le maire de la Commune lorraine et dirigée par Hervé Melchior, de récupérer la gestion de l’établissement pour le préserver des conséquences prévisibles de la crise du Covid-19.

Sauf que dit, Mme Bello, elle était parfaitement capable de s’en occuper, preuve en est l’obtention de l’aide de l’État et le versement continu des 300.000 euros mensuels à la Commune.

Interrogé par l’hebdomadaire La Semaine, le directeur de la SPL écarte toute idée de réduire les effectifs dans un autre courrier. Pourquoi vouloir reprendre le contrôle du site? Pour «sécuriser le cadre juridique et financier de l’activité».

L’affaire n’est pas close, mais une chose est sûre: Mme Bello n’aura pas le loisir de créer le premier domaine thermal pour animaux, un des projets dans ses cartons, dit-elle à l’hebdomadaire.