Le carton plié, sans colle, à base d’additifs naturels, le verre consigné ou encore le bois non traité sont ainsi à favoriser par rapport aux emballages composés de plusieurs polymères de synthèse, remarque l’INDR dans son «Guide ESR». (Photo: Shutterstock)

Le carton plié, sans colle, à base d’additifs naturels, le verre consigné ou encore le bois non traité sont ainsi à favoriser par rapport aux emballages composés de plusieurs polymères de synthèse, remarque l’INDR dans son «Guide ESR». (Photo: Shutterstock)

Pour diminuer l’impact environnemental des emballages qu’elle produit ou met sur le marché, une entreprise peut développer des solutions de packaging écoresponsables, conseille l’INDR, dans son «Guide ESR». Voire même, dans certains cas, se passer d’emballages.

Un problème:

Le Luxembourg génère plus de 30.000 tonnes de déchets d’emballages en plastique par an. Des emballages qui servent différents buts – protéger un produit, en regrouper plusieurs ou permettre la manutention –, prennent de multiples formes – boîtes, tubes, canettes, blisters, sachets, palettes, enveloppes – et qui sont composés de différents types de matériaux: papier, carton, plastique, métaux, bois, composites…

Le problème est que, comme le remarque l’INDR dans son «Guide ESR», l’empreinte environnementale de ces emballages ne s’efface pas en les jetant à la poubelle. Et les entreprises sont toutes, d’une manière ou d’une autre, en mettant des produits emballés sur le marché luxembourgeois ou bien en emballant ou faisant emballer de tels produits, responsables des emballages et des déchets associés. Car même une entreprise de services reçoit des colis et expédie des factures.

Une solution:

En premier lieu, un inventaire des emballages existants – les matériaux utilisés, les quantités, les fonctions – et une analyse systémique de leur impact pendant leur cycle de vie sont nécessaires, conseille l’INDR dans son «Guide ESR».

Ensuite, l’entreprise doit employer ou développer des solutions de packaging écoresponsables afin de réduire les ressources matérielles et énergétiques employées et d’améliorer la réutilisation et le recyclage des emballages. L’idée est de privilégier des emballages écoresponsables et des matériaux recyclés, récupérables et recyclables.

Le carton plié, sans colle, à base d’additifs naturels, le verre consigné ou encore le bois non traité sont ainsi à favoriser par rapport aux emballages composés de plusieurs polymères de synthèse.

Avec les étiquettes laser, la vente en vrac sur matériel PLV ou le courrier électronique sans enveloppe, l’absence d’emballages est même devenue une alternative viable pour certains produits.

Par ailleurs, l’obligation de reprise, qui s’accompagne d’objectifs minima de valorisation de 65% en poids et de 60% de recyclage, peut être déléguée à un organisme agréé, tel Valorlux.

Cet article a été rédigé pour la newsletter Paperjam Green, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité en matière d’environnement, de climat, de mobilité, de RSE et de green finance.