Dans ce numéro, le Land revient sur les dépenses militaires du gouvernement. (Photo: d’Lëtzebuerger Land)

Dans ce numéro, le Land revient sur les dépenses militaires du gouvernement. (Photo: d’Lëtzebuerger Land)

Chaque semaine, Paperjam.lu vous propose de découvrir les grands dossiers qui font la une du Lëtzebuerger Land. Cette semaine, zoom sur les dépenses militaires de la coalition DP-LSAP-Déi Gréng.

Elle ne s’en est pas vantée au cours de la campagne électorale, mais la coalition bleue-rouge-verte avait doublé les dépenses militaires au cours d’une seule législature. L’État dépense maintenant un quart de milliards d’euros par an pour entretenir la troupe et acheter à tour de bras des satellites, des avions, des hélicoptères, des voitures de reconnaissance et du matériel de communication.

Après (DP), qui organisa la participation aux guerres humanitaires, et (LSAP), qui développa l’industrie nationale de la défense, c’est au tour du ministre vert – grâce à toutes ses convictions antimilitaristes – de légitimer les nouvelles «Lignes directrices de la défense luxembourgeoise à l’horizon 2025», qui prévoient des dépenses démesurées et suppriment les limites entre le civil et le militaire.

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Fiction vs Reality

Le fonds Immocroissance a connu son heure de gloire dans les années 1990-2000. Né en 1988 sous la forme d’une société d’investissement à capital variable (Sicav), il a multiplié les prises emblématiques dans la capitale et sa proche périphérie. Jusqu’au 3 février, à 16h22, lorsque Kaupthing Luxembourg décide tout de même de «tirer le prêt» de 123 millions d’euros au bénéfice d’Immocroissance, dorénavant dirigée par Umberto Ronsisvalle. Mais 48 minutes plus tard, la banque notifie au fonds et à R Capital la résiliation du crédit.

Du lit au labo au lit

«Dans la médecine, on ne commence que maintenant à utiliser les potentiels des biotechnologies.» Autour de cette médecine dite «translationnelle», Ulf Nehrbass, CEO du Luxembourg Institute of Health (LIH) depuis octobre 2017, a développé une nouvelle stratégie de recherche pour l’institut.

Il l’explique dans une interview accordée au Land. Si le monde hospitalier et le monde de la recherche convenaient d’un rapprochement des données de patients et des données de recherche pour ainsi créer des modèles, «beaucoup de choses seraient possibles». Selon Ulf Nehrbass, les acteurs luxembourgeois seraient réceptifs à l’idée de se fédérer dans une telle approche commune, axée sur les patients.