En avril, Bloomberg avait révélé que des employés d’Amazon écoutaient des conversations pour améliorer leur service. Si des plaintes venaient à surgir en Europe, la CNPD pourrait être amenée à enquêter sur le sujet pour l’Europe. (Photo: Shutterstock)

En avril, Bloomberg avait révélé que des employés d’Amazon écoutaient des conversations pour améliorer leur service. Si des plaintes venaient à surgir en Europe, la CNPD pourrait être amenée à enquêter sur le sujet pour l’Europe. (Photo: Shutterstock)

Selon la BBC, la Commission nationale pour la protection des données pourrait se retrouver à gérer la délicate question des écoutes d’Alexa en Europe. Normal, le siège d’Amazon en Europe est au Luxembourg.

L’affaire n’en est pas une, mais l’information est intéressante. Selon la BBC, la Commission nationale pour la protection des données (CNPD) pourrait se voir désigner comme ayant le lead sur un éventuel dossier consacré aux écoutes des conversations de particuliers par l’intermédiaire de l’assistant vocal d’Amazon, Alexa.

Cela ne deviendra une affaire que lorsque des particuliers se seront adressés à leur autorité nationale de protection des données ou à celle du Luxembourg, la CNPD, dans la mesure où Amazon Europe est basée au Grand-Duché. Depuis le 25 mai 2018, les différentes autorités de protection ont décidé de se mettre d’accord sur celle qui doit gérer un dossier. Dans ce cas, ce ne serait que le prolongement normal de cette stratégie européenne naissante.

, selon lequel les citoyens peuvent «déposer une plainte conforme à notre autorité ou à son autorité de surveillance nationale» s’ils avaient des préoccupations. «Malheureusement, à ce stade, nous ne pouvons pas en dire plus sur cette affaire, car nous sommes tenus au secret professionnel», a-t-il ajouté.

Le 11 avril, à l’insu des clients, afin de nourrir l’intelligence artificielle, de la corriger et de lui permettre de pouvoir progresser.

dès que l’affaire avait éclaté au printemps, pour rendre les choses plus simples pour les utilisateurs.