Le Festival international des arts de la rue de Chassepierre fêtera ces 17 et 18 août sa 46^e édition. Une belle occasion de rêver et s’émouvoir en découvrant des troupes venues de toute l’Europe.

À cheval sur la démarcation entre la Gaume et l’Ardenne, le village de Chassepierre, en Belgique, compte 200 habitants. Dont le quotidien paisible, à un jet de pierre de l’abbaye d’Orval, sera un peu chamboulé ces 17 et 18 août pour la 46^e édition du qui a lieu chez eux. 

Comme chaque année, de 25 à 30.000 visiteurs sont attendus. À tel point que les organisateurs espèrent que cet engouement en restera là, car le village «n’est pas extensible à volonté» et le souhait est que chacun puisse continuer à déambuler paisiblement.

L’art sera partout

Car, c’est une des spécificités de Chassepierre, les spectacles sont partout. En tout, 17 lieux serviront de scène. Mais de nombreux artistes se produiront aussi en mode déambulatoire. La féérie, le rêve et l’émotion seront évidemment de mise avec de nombreux jongleurs et acrobates, danseurs, équilibristes, musiciens, funambules et autres qui donnent leurs lettres de noblesse aux arts de la rue et du cirque. Tous seront en phase avec le thème de cette année: «Corps en mouvements, corps émouvants».

Une belle occasion de découvrir des troupes de renom venues d’Espagne (Compagnie Eia, HURyCAN, Compagnie Hotel Iocandi...), de France (Azimuts, La Passante, Compagnie Defracto...), de Belgique (Be Flat, Daddy K7…), mais aussi de Suisse, de Tchéquie ou d’Allemagne. Pour la plupart des artistes européens, participer au festival de Chassepierre est devenu non seulement un privilège, mais surtout une reconnaissance.

Le tarif adulte est de 20 euros par jour, 10 euros pour les 8 à 12 ans.