De l’eau du robinet proposée au restaurant ou au café, cela existe déjà dans plusieurs pays européens. (Photo: Shutterstock)

De l’eau du robinet proposée au restaurant ou au café, cela existe déjà dans plusieurs pays européens. (Photo: Shutterstock)

La pétition déposée par David Kieffer pour l’association Refill Lëtzebuerg a dépassé le cap des 4.500 signatures. Le sujet de la mise à disposition de carafes d’eau à la table des restaurants sera donc débattu. Mais pas la gratuité de ce service.

Il reste encore quelques jours pour signer la pétition de l’association Refill Lëtzebuerg , mais celle-ci a déjà passé le cap des 4.500 signatures, qui entraîne automatiquement un débat public à la Chambre des députés. 5.126 signataires étaient recensés ce mardi. 

Ils militent pour la consommation d’eau du robinet

Le sujet concerne la mise . «Notre association milite pour la consommation de l’eau du robinet. Nous avons mis en place dans le pays un réseau de plus de 100 stations où remplir sa bouteille», explique à Paperjam David Kieffer, qui a déposé la pétition sur le site de la Chambre. 

Le souhait est de voir un jour des carafes d’eau proposées aux tables des restaurants et des cafés. «Cela existe dans plusieurs pays européens, comme la France ou la Norvège. Nous avons analysé ces différents modèles pour essayer de voir ce qui conviendrait le mieux au Luxembourg», dit-il encore.

Nous savons que mettre de l’eau à disposition induit aussi des charges. C’est pour cela que nous ne demandons pas la gratuité mais bien de définir un prix raisonnable pour ce service.

David KiefferRefill Lëtzebuerg

Et donc Refill Lëtzeburg ne demande pas la gratuité de l’eau à table. «Non, ce n’est pas notre but. Nous sommes conscients que mettre l’eau à disposition induit aussi des charges: il faut des verres, nettoyer les carafes, amener cela à table, payer l’eau du robinet... Ce que nous souhaitons, c’est qu’existe la possibilité de choisir l’eau du robinet et que l’on s’entende sur un prix raisonnable pour ce service. Cela ne pourra que faire diminuer le nombre de bouteilles en plastique et de camions sur les routes pour les transporter», explique David Kieffer. 

Ce dernier aurait aimé discuter de tout cela avec les responsables du secteur horeca bien avant. «Mais le dialogue n’a pas été possible. On sentait bien que c’était sensible. La pétition a eu le mérite de médiatiser ce sujet et d’imposer d’en parler publiquement, que cela plaise ou non au secteur», conclut-il.

La pétition ayant passé le cap des 4.500 signatures et le débat étant inévitable, Refill explique sur sa page Facebook avoir à nouveau contacté la fédération Horesca pour avoir son avis sur ce que pourrait être le prix raisonnable d’une carafe d’eau. «Nous avons hâte de voir leur réponse», ironise un peu l’association dans son post.