On a plus testé au cours de la semaine du 14 au 20 juin que cela n’a été le cas au cours de la semaine précédente, mais le nombre de cas positifs a baissé. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/archives)

On a plus testé au cours de la semaine du 14 au 20 juin que cela n’a été le cas au cours de la semaine précédente, mais le nombre de cas positifs a baissé. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/archives)

Le reflux se poursuit sur le front de la pandémie de Covid-19 avec -52,3% de cas détectés entre le 14 et 20 juin par rapport à la semaine précédente. Le variant indien représente désormais 35% de cas au Luxembourg. 

La semaine du 14 au 20 juin a été remarquable, à double titre, en ce qui concerne la pandémie au niveau national.

Premièrement car elle est la 12e de suite au cours de laquelle une baisse des cas de contamination est constatée, et cela de manière nette: 90 cas pour 189 la semaine précédente, soit -52,3%. Il en est de même pour les contacts étroits identifiés, passés de 742 à 396 contacts. Cela, alors que le nombre de tests a été plus élevé qu’une semaine plus tôt.

Ensuite, car cette semaine est la seconde au cours de laquelle on ne déplore pas de nouvelles victimes.

La décrue se poursuit aussi dans les hôpitaux. «Aucune nouvelle admission d’un patient Covid-19 positif confirmé n’a eu lieu dans l’unité des soins normaux. Dans les soins intensifs, le nombre de lits occupés est resté stable à 2. La moyenne d’âge des patients hospitalisés a pourtant augmenté de 54 à 64 ans», indique le communiqué du ministère.

Phase 0 du plan de montée en charge

Ces chiffres permettent d’atteindre à nouveau la phase 0 du plan de montée en charge, ce qui signifie que toutes les nouvelles admissions hospitalières Covid-19 peuvent se faire dans un seul hôpital.

Dans les écoles aussi, la situation ne cesse de s’améliorer. Au cours de cette même semaine du 14 au 20 juin, par rapport à la précédente, le nombre de cas détectés est passé de 59 à 38. 26 cas relevaient d’un scénario 1 (élève ou enseignant infecté en dehors de l’école sans propagation), 2 d’un scénario 2 (deux cas positifs dans une classe avec une source d’infection incertaine ou vraisemblablement extérieure à la classe), 3 d’un scénario 3 (trois à cinq cas positifs dans une classe). 

Un scénario 4 (une chaîne d’infection) est apparu à l’école fondamentale de Frisange. Le 14 juin, une enseignante et un élève ont été testés positifs lors de l’autotest de l’ensemble de la classe de cycle 4.2. L’autre classe de cycle 4.2 dans laquelle la même enseignante intervient a été mise à l’écart, puis en quarantaine suite à l’apparition, le 16 juin, d’un deuxième cas positif. Le 15 juin, suite à un test PCR, une autre enseignante, d’une classe de cycle 4.1, a été testée positive. En raison du brassage des élèves dans la maison relais, la classe a été mise de suite en quarantaine. Entre le 15 et le 23 juin, ce sont au total 12 cas positifs qui ont été identifiés ou confirmés par test PCR. Par mesure de précaution, il a été décidé que toutes les classes de l’école fondamentale passeraient des tests rapides le 24 juin.

Quant à la vaccination, 43.866 doses ont été injectées du 14 au 20 juin, 25.140 personnes ont reçu une première dose, 18.726 une seconde. Au 23 juin, 505.986 doses avaient été injectées.

Coup de frein au développement exponentiel du variant indien

189 échantillons ont été séquencés pour la semaine du 7 au 13 juin. Parmi ceux-ci, le variant britannique représentait 50,5% des cas (contre 47,4% une semaine plus tôt), le variant indien 35% des cas contre 30,4% une semaine plus tôt, le variant brésilien 3,9% de cas (4 cas au total, 0 la semaine précédente), le variant sud-africain 1%.

«Depuis lapparition du variant Delta (indien) au Luxembourg, un développement exponentiel de semaine en semaine a été observé. Toutefois, cette évolution a été interrompue dans la semaine du 7 au 13 juin», note le ministère: 34 cas, contre 56 une semaine plus tôt. «La réduction plus importante du nombre de cas dans les autres variants se traduit par une augmentation de la proportion de cas Delta de 31 à 35%. Il convient de noter également que le taux de séquençage au Luxembourg est nettement supérieur au taux recommandé par lECDC (10%) et, surtout, que le nombre total de cas Delta – en termes absolus – est faible», relativise enfin le ministère.