Michel Barnier et le  secrétaire d’État britannique en charge du Brexit, Stephen Barclay, le 11 octobre à Bruxelles. (Photo: Commission européenne)

Michel Barnier et le secrétaire d’État britannique en charge du Brexit, Stephen Barclay, le 11 octobre à Bruxelles. (Photo: Commission européenne)

Le négociateur en chef européen pour le Brexit a qualifié de «constructives» les discussions avec les représentants du Royaume-Uni qui se sont déroulées durant le week-end.

À quelques jours de la date officielle du Brexit – théoriquement le 31 octobre –, les discussions vont se poursuivre cette semaine entre les représentants britanniques et européens pour tenter de s’accorder sur les modalités de sortie.

Une semaine qualifiée de décisive qui a été précédée par des discussions techniques tout au long du week-end. «Beaucoup de travail reste à faire», indique la Commission européenne dans un communiqué publié dimanche soir.

Mais le négociateur en chef de l’UE, le Français Michel Barnier, parle néanmoins de discussions constructives.

Dans un entretien au quotidien autrichien Kurier, le président de la Commission européenne a déclaré qu’il serait un «non-sens historique» de refuser du temps supplémentaire si les Britanniques le demandent. «Ce qu’ils ne feront sans doute pas.» Mais Jean-Claude Juncker ne «se mettra certainement pas à genoux pour leur demander plus de temps. C’est l’affaire des Britanniques.»

Le Brexit sera à l’ordre du jour de la deuxième journée de la réunion des ministres européens des Affaires étrangères, mardi à Luxembourg. Michel Barnier viendra y développer les derniers avancements, à quelques heures de la réunion du Conseil européen des 17 et 18 octobre, qualifié de conseil «de la dernière chance».