La naissance d’un champion européen. Une sorte de running joke européenne régulièrement ressortie des ambitions naissantes d’une Commission européenne fraîchement désignée et qui ne survit jamais au mur de la fragmentation du marché «unique».
Pourtant, une fois encore, une start-up européenne démontre le potentiel des chercheurs et des entrepreneurs innovants. Derrière l’annonce d’un potentiel vaccin contre le Covid-19 du géant américain Pfizer se cachent… deux milliardaires turcs à la tête d’une biotech allemande, .
Lui, fils d’ouvrier de l’industrie automobile émigré de Turquie, a obtenu son diplôme de médecin à Cologne. Elle, née en Allemagne de parents émigrés et chirurgien, est diplômée en Sarre, racontent le et le .
leur a permis de devenir milliardaires depuis l’annonce, cet été, de leur partenariat avec Pfizer.
«Les start-up technologiques européennes ont attiré 34 milliards de dollars d’investissements l’année dernière, ce qui était bien en dessous des 117 milliards de dollars investis aux États-Unis et des 63 milliards de dollars en Asie», . «Les gouvernements dévoilent des plans pour essayer de s’attaquer à la différence – la semaine dernière, l’ de permettre aux start-up de donner plus facilement des options d’achat d’actions aux employés, et la Commission européenne a annoncé qu’elle investirait 3,5 à 4 milliards d’euros dans les start-up entre 2021 et 2027.»