Joe Biden reprend l’ascendant sur Bernie Sanders après un début de campagne qui avait fait mentir les sondages, le donnant jusque-là largement en tête. (Photo : Shutterstock)

Joe Biden reprend l’ascendant sur Bernie Sanders après un début de campagne qui avait fait mentir les sondages, le donnant jusque-là largement en tête. (Photo : Shutterstock)

L’ancien vice-président a remporté au moins neuf États lors du Super Tuesday, prenant l’avantage sur Bernie Sanders.

Pas de cinquième victoire d’affilée pour Bernie Sanders. Le candidat partisan du «socialisme démocratique» – puisqu’aux États-Unis, le mot «socialisme» renvoie au communisme – a beau avoir terminé premier dans quatre États (la Californie, le Colorado, l’Utah et à domicile dans le Vermont), il s’est incliné dans neuf autres (l’Alabama, l’Arkansas, la Caroline du Nord, le Massachusetts, le Minnesota, l’Oklahoma, le Tennessee, la Virginie et le Texas).

Mise à jour à 11h: Les résultats demeurent encore incertains dans le Maine. Pour l'instant Joe Biden compte 666 délégués, Bernies Sanders 588, loin devant Michael Bloomberg (106) et Elizabeth Warren (98).

Mise à jour le 5 mars à 8h30: Joe Biden a bien emporté l'état du Maine.

Le centriste Joe Biden, 77 ans, a bénéficié du ralliement de Pete Buttigieg et Amy Klobuchar. La partie en tout cas semble finie pour la sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren, qui finit seulement troisième dans son propre État, et pour le milliardaire Michael Bloomberg, entré tardivement dans la course à coup de millions de dollars, et qui échoue à obtenir des délégués dans plusieurs États.

Le Super Tuesday s’avère une étape cruciale de la campagne des primaires démocrates puisqu’un tiers des délégués du parti sont désignés à l’issue de cette journée, soit 1.357 des 3.979 délégués qui devront choisir le candidat bénéficiant de l’investiture du parti lors de la convention de juillet.

Cette folle journée de primaires a en tout cas ravi le président américain Donald Trump, candidat à sa propre succession, lequel s’est fendu de tweets d’analyse électorale à sa sauce.