Benji Kontz partage avec Paperjam sa passion pour la photographie. (Photo: Benji Kontz)

Benji Kontz partage avec Paperjam sa passion pour la photographie. (Photo: Benji Kontz)

Le nom de Kontz est bien connu au Luxembourg et est associé aux concessions automobiles haut de gamme de la route de Thionville à Luxembourg. Mais il est moins connu que son administrateur délégué, Benji Kontz, est aussi un grand féru de photographie.

est administrateur délégué de l’entreprise familiale Arnold Kontz depuis 2011. Mais en plus d’être à la tête des concessions de vente des plus prestigieuses marques automobiles du pays (Aston Martin, Land Rover, Jaguar, Lotus), il est aussi un passionné de photographie, un art qu’il pratique régulièrement. Paperjam lui a posé trois questions.

Comment avez-vous découvert votre passion pour la photographie?

Benji Kontz. – «Depuis tout petit, je suis passionné d’ornithologie. C’est parce que je voulais photographier les oiseaux que j’ai découvert la photographie. Les oiseaux sont alors devenus les sujets principaux de mes photos, mais pas exclusivement. Grâce à mon père, j’ai appris toute la technique, comment manipuler les appareils photographiques manuels.

Par la suite, j’ai appris à développer et réaliser mes propres tirages. Je transformais notre salle de bain familiale en labo photo. Plus tard, lors de mes études à Paris, mon studio était presque entièrement dédié à accueillir mon labo. J’ai donc appris la photo comme cela, grâce à mes proches et en me documentant moi-même. Depuis, la photo fait partie de mon quotidien.

J’ai toujours un appareil photo avec moi. Je photographie avec un Leica digital équipé d’un objectif manuel. Ce que j’apprécie en photo est de pouvoir arrêter le temps, de capter une image et de pouvoir la conserver.

Mis à part les oiseaux, quels sont vos sujets de prédilection?

«Je n’ai pas vraiment de sujet de prédilection, mais j’aime prendre des photos qui ont un caractère un peu surréaliste. Toutefois, je dois reconnaître que la nature et les animaux m’inspirent souvent, mais je réalise aussi des portraits, des scènes de rue, des pochettes d’album pour ma sœur, des paysages… Le fait de travailler avec un objectif manuel me force à ralentir, à réfléchir avant de prendre la photo, de saisir le moment décisif.

J’ai aussi réalisé des portraits en studio, avec un équipement spécifique, quelques mises en scène. J’ai d’ailleurs pris quelques cours d’éclairage studio pendant mes études à Londres. Par ailleurs, j’apprécie la photographie en noir et blanc, le travail d’Elliott Erwitt pour son humour, ou celui d’Henri Cartier-Bresson pour savoir saisir le moment décisif, ou encore les œuvres de Man Ray.

Vous avez récemment exposé lors du Salon annuel du CAL. Était-ce votre première expérience d’exposition?

«Non, pas tout à fait. J’avais déjà présenté une cinquantaine de tirages dans un show-room à Itzig. C’est en discutant avec Roland Schauls et en lui parlant de mon envie d’exposer à nouveau qu’il m’a suggéré de présenter ma candidature au jury du CAL. Par la suite, j’ai été sélectionné pour faire partie du Salon, et j’ai saisi cette opportunité.

J’y ai présenté trois photos qui sont issues d’une expédition que j’ai faite en Russie, dans l’Oural. Ce sont des vues de gares prises de nuit, des photos qui dégagent des atmosphères très particulières, entre lumière naturelle et lumière artificielle. Le fait d’exposer au CAL m’a beaucoup motivé et m’a donné envie d’aller plus loin dans ma pratique.»