Pour lutter contre le gaspillage, Carrefour teste dans trois de ses magasins (Vannes, Cesson-Sévigné et Amiens) la vente de produits dont la date de péremption est dépassée. Ces produits sont susceptibles d’avoir une qualité altérée, mais restent tout à fait consommables et non nocifs pour la santé. Placés dans un meuble spécifique dans les magasins, ces produits bénéficient de réductions pouvant aller jusqu’à -50%. Le test devrait se poursuivre dans 14 magasins supplémentaires en Bretagne. Et Carrefour va plus loin, en supprimant la DDM (date de durabilité minimale) de certains produits, comme les bonbons, le sucre, le sel, le vinaigre et les produits céréaliers, et en s’associant à des partenaires comme Too Good To Go, qui permet aux consommateurs d’acheter les invendus des magasins à des prix très réduits. L’enseigne s’inscrit dans une démarche anti-gaspillage et espère faire changer progressivement la réglementation européenne à ce sujet.

Au Japon, l’accident vasculaire cérébral (AVC) est l’une des principales causes d’invalidité et de décès. MediVR, une jeune start-up spécialisée dans la santé et basée à Osaka, a récemment lancé la plate-forme MediVR Kagura. Utilisant la réalité augmentée et les technologies, elle a pour but d’accélérer la rééducation des patients ayant subi un AVC. Les utilisateurs effectuent des mouvements à travers des jeux en AR, afin d’améliorer leur équilibre et retrouver leurs compétences physiques et cognitives. Une étude de cas publiée dans la revue Progress in Rehabilitation Medicine montrait un patient de 90 ans présentant une atrophie musculaire à la suite d’un mois d’hospitalisation, capable de marcher après avoir utilisé MediVR Kagura pendant deux semaines. Cette plate-forme s’inscrit dans une tendance générale au Japon, qui consiste à exploiter les dernières innovations technologiques pour faire progresser la médecine.

La BBC a lancé une version miroir de son site afin de contrecarrer la surveillance et la censure. Les utilisateurs de Tor, un logiciel axé sur la confidentialité et utilisé pour accéder au dark web, peuvent alors avoir accès à cette nouvelle version, qui inclura des services en langues étrangères (BBC Russian, BBC Arabic, BBC Persian). Les services britanniques tels que BBC iPlayer ne seront cependant pas disponibles en raison des droits de diffusion. Dans un communiqué de presse, la société a déclaré que cette nouvelle version du site avait pour but de donner accès à la BBC dans des pays où l’information peut être restreinte. Cette initiative s’inscrit dans la mission de BBC World Service qui consiste à informer dans le monde entier. Dans la même optique, mercredi, la chaîne a annoncé le lancement du premier assistant vocal dédié à l’information.

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