Sur place longtemps en avance, concentré, Alberto Noronha n’est pas parvenu à convaincre le jury de cinq VC. Partie remise. (Photo: Paperjam)

Sur place longtemps en avance, concentré, Alberto Noronha n’est pas parvenu à convaincre le jury de cinq VC. Partie remise. (Photo: Paperjam)

Alberto Noronha n’est pas parvenu à hisser sa start-up, Nium, en quart de finale du concours de pitch, mardi après-midi au Web Summit à Lisbonne. Le chercheur luxembourgeois d’origine portugaise a pourtant fait le pitch parfait.

«Je ne sais pas. Peut-être que le fait que nous soyons plus proches du monde de la recherche que du marché les a un peu retenus».

Il n’est pas encore 16h. Alberto Noronha vient de descendre du podium des start-up à un stade précoce de développement, dans le hall 2 du Web Summit.

Sportivement, le seul entrepreneur à défendre une start-up luxembourgeoise sur une scène de l’événement a serré la main du vainqueur, un entrepreneur qui a lancé un sac en toile connecté, capable de récompenser les bons gestes écologiques en replantant des arbres.

Les cinq investisseurs qui composaient le jury ont préféré ce projet, un des nombreux qui visent à replanter des arbres, plutôt que la perspective de combattre de nombreuses maladies en intervenant sur l’alimentation et surtout sur les bons microbes de la flore intestinale.

À peine le temps de débriefer avec ses supporters venus assez nombreux pour le soutenir, Alberto Noronha est retourné parler avec deux des cinq investisseurs. Un businessman dans l’âme. Déjà.

Signe d’un entrepreneur qui ne s’ignore pas, le chercheur est directement reparti discuter avec deux des cinq membres du jury pour avoir un feed-back plus détaillé. Toujours précieux. (Photo: Paperjam)

Signe d’un entrepreneur qui ne s’ignore pas, le chercheur est directement reparti discuter avec deux des cinq membres du jury pour avoir un feed-back plus détaillé. Toujours précieux. (Photo: Paperjam)

«Je me suis dit que ça pouvait être intéressant de discuter avec eux», confie-t-il, à peine une heure plus tard, tandis que la moitié de la délégation luxembourgeoise a mis le cap sur le premier des trois événements luxembourgeois, chez Vodafone.

Là, dans cet endroit rendu accessible par l’entremise de Pedro Castilho (Verbalius), le chercheur devenu entrepreneur ne se cherche pas d’excuse. Sa start-up n’a que cinq mois et demi.

Ferrero, premier client

Dans le cadre d’un événement Start-Up Stories organisé par le Paperjam Club, il reprend son pitch là où il l’avait laissé. Il entend le jury, plus bienveillant qu’au Web Summit, lui donner ses recommandations.

Comme Polina Montano, la CEO de Job Today – et elle aussi sur la scène principale de l’événement ce mercredi à 13h – qui l’invite à préciser un peu mieux son business model et quelques aspects de sa présentation.

Nium a déjà un client, , qui a son quartier général au Luxembourg, en plus du soutien du monde académique. D’autres occasions de pitcher se présenteront, ainsi que d’autres opportunités d’assurer la promotion de son projet beaucoup plus sûrement que cette autre start-up, qui n’aura, selon ses voisins, passé qu’une demi-heure sur son stand, mardi, au plus grand événement tech d’Europe.