est une professionnelle des services financiers dotée d’une vaste expérience internationale. Elle est directrice non exécutive, présidente et consultante auprès de fonds et de sociétés de services financiers. Elle a travaillé principalement au Luxembourg et a assumé des responsabilités internationales dans toute l’Europe. Depuis 2016, Annemarie Arens est administratrice de sociétés de gestion et de sociétés d’OPCVM luxembourgeoises. Dans le cadre de ses fonctions antérieures, elle a géré la stratégie commerciale et les développements internationaux ainsi que la gestion du changement. Elle a été directrice générale de LuxFlag et a exercé les fonctions de responsable européen des ventes et des relations ainsi que de responsable européen de la gestion du service à la clientèle chez RBC Investor Services Bank.

Quels sont les principaux défis auxquels vous avez été confrontée en tant que femme membre d’un conseil d’administration indépendant?

Annemarie Arens. – «Une considération équivalente lors des discussions au sein du conseil d’administration, en particulier lorsque l’on est la seule femme membre du conseil d’administration parmi cinq membres ou plus.

Comment gérez-vous la résistance ou le scepticisme à votre égard?

«J’aborde le sujet individuellement avec la personne concernée.

Croyez-vous que l’égalité des sexes s’améliore au sein des conseils d’administration?

«C’est le cas mais malheureusement pas grâce aux compétences mais grâce aux quotas.

Quel est votre avis sur les quotas de femmes dans les conseils d’administration?

«Je n’aime pas les quotas car les femmes devraient être reconnues pour leurs compétences et la valeur ajoutée qu’elles apportent au conseil d’administration et non en raison de quotas.

En tant que femme membre d’un conseil d’administration, vous sentez-vous particulièrement responsable de la promotion de la parité et de l’inclusion?

«Pas nécessairement.

De votre point de vue, quel est l’impact de la diversité sur les performances d’un conseil d’administration?

«Une performance accrue grâce à des compétences et des opinions différentes.

Quelles solutions ou politiques pourraient favoriser une meilleure parité hommes-femmes?

«Les évaluations régulières du conseil d’administration devraient devenir obligatoires.

Quel conseil donneriez-vous à une jeune femme qui veut se faire une place dans la société?

«Les jeunes femmes devraient chercher un mentor pour gagner en confiance.»

Cet article a été rédigé initialement en anglais et traduit et édité en français.