Le Luxembourg repasse dans la liste des zones à haut risque pour l’Allemagne le 9 janvier prochain. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

Le Luxembourg repasse dans la liste des zones à haut risque pour l’Allemagne le 9 janvier prochain. (Photo: Romain Gamba/Maison Moderne/Archives)

Le Luxembourg rejoint la liste des zones considérées comme risquées par l’Allemagne à cause de sa situation sanitaire. Pour entrer dans le pays, il faut désormais s’enregistrer numériquement et, pour les non-vaccinés, se mettre en quarantaine et passer un test cinq jours après son arrivée.

Le Luxembourg repasse dans la liste des pays à haut risque de l’Institut Robert Koch à partir de dimanche 9 janvier 2022. Une liste d’une centaine de pays (dont une quarantaine nouvellement inscrits avec le Grand-Duché) qui s’accompagne de restrictions pour les personnes qui en viennent et souhaitent entrer sur le territoire allemand.

Concrètement, quelqu’un qui y a passé du temps dans les 10 jours doit obligatoirement s’enregistrer numériquement , peu importe s’il entre sur le territoire en voiture ou en avion. Il doit garder sur lui une preuve de test, de vaccin ou de guérison du Covid et également la charger sur le même portail que celui où il s’est enregistré numériquement. Ce n’est qu’en chargeant cette preuve sur le portail qu’il est possible d’éviter une quarantaine de 10 jours à l’arrivée pour les vaccinés et rétablis du Covid. Les autres devront se mettre en quarantaine et réaliser un test cinq jours après leur arrivée. Ils ne pourront quitter la quarantaine plus tôt que si le résultat est négatif et chargé sur le portail numérique dédié.

L’Allemagne définit les personnes complètement vaccinées  Elle accepte comme preuve de guérison un résultat positif d’un test PCR de plus de 28 jours et de moins de six mois.

La Belgique fait elle aussi partie de la liste allemande des zones à haut risque, depuis le 21 novembre 2021. Et la France depuis le 19 décembre, bien que la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte, Saint-Barthélemy et Saint-Martin s’ajoutent à cette liste seulement à partir du 9 janvier.

«La classification en tant que zone à risque est le résultat d’un processus conjoint d’analyse et de prise de décision par le ministère fédéral de la Santé, le ministère fédéral des Affaires étrangères et le ministère fédéral de l’Intérieur», écrit l’Institut. On parle de zone à haut risque lorsque le taux d’incidence dépasse largement les 100 cas pour 100.000 habitants, même si d’autres critères entrent en compte dans leur analyse.