La vice-présidente de la Commission européenne, en charge de la concurrence, Margrethe Vestager, a annoncé que l’Union européenne permettrait aux États membres d’aider leurs entreprises jusqu’à fin juin. (Photo: Union européenne)

La vice-présidente de la Commission européenne, en charge de la concurrence, Margrethe Vestager, a annoncé que l’Union européenne permettrait aux États membres d’aider leurs entreprises jusqu’à fin juin. (Photo: Union européenne)

La Commission européenne annonce ce mardi prolonger de six mois «l’encadrement temporaire» des aides d’État et ouvre même la voie à la prise en charge des coûts fixes. Un bol d’air qui était attendu au Luxembourg.

Gouvernement, Chambre de commerce et d’autres organisations l’attendait: la Commission européenne a donné ce mardi à midi son feu vert à la prolongation des aides d’État aux entreprises touchées par la crise du Covid-19 jusqu’au 30 juin 2021, contre décembre 2020 précédemment.

Mais la vice-présidente et commissaire européenne en charge de la Concurrence, Margrethe Vestager, va même un cran plus loin en autorisant les États membres à prendre en charge des frais fixes d’entreprises, sous certaines conditions:

- l’entreprise devra avoir vu son chiffre d’affaires baisser d’au moins 30% au cours de la période éligible par rapport à la même période l’an dernier;

- le plafond est fixé à 3 millions d’euros par entreprise pour des coûts fixes qui ne sont pas couverts par leurs recettes.

Le nouveau dispositif encadre aussi la sortie des États membres qui seraient venus au secours d’entreprises publiques.

Ce matin, dit un autre communiqué, «le commissaire a discuté avec les ministres sur les meilleures façons d’investir dans le développement des compétences et d’améliorer l’accès des travailleurs à l’information et à la consultation en cas de restructuration. En raison notamment de la pandémie de Covid-19, le continent européen a enregistré une augmentation des restructurations et des pertes d’emplois en 2020. L’Union européenne apporte déjà un soutien important en cas de fermeture et de restructuration d’entreprises, par exemple par biais du Fonds social européen et du Fonds européen d’ajustement à la mondialisation, et a proposé d’intensifier cette aide dans le cadre du nouveau plan de relance.»