Toutes les enseignes ayant été assez courageuses pour expérimenter des projets liés à la blockchain se verraient forcées de revoir leur copie pour se conformer aux futures normes de la blockchain. (Photo: Shutterstock)

Toutes les enseignes ayant été assez courageuses pour expérimenter des projets liés à la blockchain se verraient forcées de revoir leur copie pour se conformer aux futures normes de la blockchain. (Photo: Shutterstock)

Emmanuel Vivier et le HUB Institute vous proposent chaque jour le #HUBRADAR, une sélection des tendances et des meilleures innovations technologiques en trois articles.

Il y a de cela deux ans, un utilisateur (connu sous le pseudonyme Etherable) de The Workplace Stack Exchange (plate-forme de débat sur les questions salariales) crée la polémique. En inventant un algorithme, il automatise une part de son travail et transforme une action de 40 heures en 2 heures opérationnelles. Doit-il alors prévenir son employeur de cette modernisation?

En deux ans, cette question d’éthique a suscité les réactions de près d’un demi-million de personnes, sans réellement faire émerger de réponse claire. Pourtant, dans le contexte actuel, cette question fait sens. Nombre de directions espèrent automatiser les tâches à faible valeur ajoutée via l’IA et la robotique. En cela, Etherable a parfaitement joué le jeu.

Reste que la logique sociale actuelle veut que l’IA ne remplace pas l’Homme, mais que le temps de ce dernier soit consacré à des tâches créatives et stratégiques à plus forte valeur ajoutée comme l’évoque John Hooker, professeur d’éthique des affaires et de responsabilité sociale à l’université Carnegie Mellon: «Nous allons assister à une fusion d’agents intelligents [...] en collaboration avec des humains».

Un transfert opérationnel que l’employeur d’Etherable ne pouvait alors naturellement pas effectuer sans savoir que son travail avait été partiellement automatisé.

La blockchain, tout le monde en parle: les DSI voient en elle un nouveau type d’infrastructure de stockage et d’échange de données ultra sécurisé, les directions marketing imaginent des éléments visant à proposer de nouveaux services pour tracer la provenance des produits et renforcer la confiance des consommateurs…

Pourtant, selon Gartner, d’ici 18 mois, 90% des projets de blockchain déjà institués vont devoir être remplacés ou abandonnés. En cause: un marché encore trop immature qui n’admet aucun réel standard (notamment en matière de sécurité, pourtant premier argument en faveur de cette technologie). C’est cette standardisation qui fera passer le marché de la blockchain à sa prochaine phase de maturité et permettra aux futurs utilisateurs de se repérer parmi la multitude d’offres.

Toutes les enseignes ayant été assez courageuses pour expérimenter des projets liés à la blockchain se verraient donc forcées de revoir leur copie pour se conformer aux futures normes de la blockchain et rester compétitives.

Du 5 mai au 3 juin a eu lieu le ramadan 2019, clôturé par le traditionnel Aïd el-Fitr. À cette occasion, les acteurs du retail oriental ont toujours su tirer leur épingle du jeu par de nombreuses campagnes promotionnelles.

Les acteurs de l’e-commerce, en revanche, ont connu un retard plus important dans l’exploitation de ce temps fort du calendrier musulman. Les géants que sont Amazon et Alibaba ont tous deux une longue expérience du «commerce événementiel», le premier très célèbre pour ses campagnes autour du Black Friday, et le second avec le Single Day chinois.

Aujourd’hui, tous deux rivalisent de campagnes marketing en période de ramadan pour s’implanter durablement dans les pays de la zone arabe où leurs ventes ont crû de manière exponentielle pendant la période du mois saint.

 proposée par le .