Dans les forêts humides de l’automne luxembourgeois, ramasser de bons champignons est une activité physique saine et gourmande!  (Photo: Alamy Stock Pictures) 

Dans les forêts humides de l’automne luxembourgeois, ramasser de bons champignons est une activité physique saine et gourmande!  (Photo: Alamy Stock Pictures) 

Entre souvenir d’enfance et passion d’adulte, la cueillette de champignons est une activité d’extérieur à la fois gourmande et physique, parfaite en ce début d’automne pluvieux. Mais il ne faut pas faire n’importe quoi! Petit tour d’horizon de ce qui est bon à ramasser dans nos contrées...

Attention! En cas de doute et même de manière générale pour les novices, toujours demander l’avis de votre pharmacien pour vous assurer que vous pouvez bien déguster votre cueillette!

Le cèpe de Bordeaux

Présent dans une grande variété au Luxembourg, le roi des champignons, qui fait partie de la famille plus large des bolets, régale les amateurs qui peuvent s’approvisionner de manière locale, moyennant la connaissance d’un bon coin à champignons! Il est reconnaissable essentiellement grâce à son chapeau lisse, légèrement visqueux sous l’humidité et brun noisette avec une marge plus pâle… Risotto, omelette, parmentier,  tourte, avec du gibier comme des fruits de mer, le cèpe va avec tout ou presque. Faites-vous plaisir! 

La trompette-de-la-mort

Ne vous fiez pas à son nom mortifère: la trompette-de-la-mort est probablement l’un des champignons les plus goûteux et délicats des forêts locales... De plus, il est difficile de confondre ces petites trompettes noires de quelques centimètres de haut avec d’autres espèces. La texture particulière et subtilement coriace de leur chair à la cuisson est assortie d’une saveur très identitaire, puissante et boisée. Elles accompagnent très bien les gibiers en saison et se conservent tout aussi bien séchées pendant des mois. Il suffit de les réhydrater quelques minutes, de les rincer à l’eau claire et de bien les éponger pour pouvoir les réutiliser comme fraîches tout au long de l’année.

Le pied-de-mouton

Champignon forestier à «pied et chapeau» mesurant jusqu’à 10-15cm de diamètre, il est de forme irrégulière, bossu et de couleur blanchâtre à ocre. Souvent mésestimé à tort et présent en quantité importante dans les forêts locales, il est très versatile et se prépare en quiche, en fricassée ou encore en blanquette!

Le sparassis crépu

Véritable ovni, il ressemble à du fromage Tête de Moine (ou est-ce l’inverse?) avec sa dentelure fine et sa forme boule. D’une teinte jaune clair, il pousse surtout dans l’humus des forêts de conifères et reste relativement difficile à débusquer... Sa chair est tendre et fine, et il se cuisine volontiers en poêlée, mais aussi en beau steak végétal grâce à sa taille et densité, grillé ou pané et plein de goût!

La girolle/chanterelle

C’est une des stars incontournables pour les amateurs de champignons: la girolle ou chanterelle pousse en été et à l’automne en petites trompettes jaune foncé dans les forêts de feuillus et de conifères, souvent dans les jeunes taillis de hêtres ou en lisière... En poêlée ou encore conservées à l’huile, elles se suffisent à elles-mêmes, font partie de plats végétaux sophistiqués ou accompagnent parfaitement une volaille bio ou un beau poisson de rivière...

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