De nombreux automobilistes se sont fait surprendre par la phase de test. (Photo: Shutterstock)

De nombreux automobilistes se sont fait surprendre par la phase de test. (Photo: Shutterstock)

Entre le 3 juin et le 12 juillet, l’autoroute A6/A1 était limitée à 90km/h afin de tester la faisabilité d’une bande de covoiturage sur ce tronçon. Une limitation qui a surpris 361 automobilistes, qui ont été flashés durant la deuxième semaine de test.

En prévision de la , le ministère des Transports a lancé une phase de test sur l’autoroute A6/A1 entre le 3 juin et le 12 juillet. Durant cette période, les automobilistes étaient priés de ne pas dépasser les 90km/h sur ce tronçon. Il semble que le message ne soit pas passé, puisque de nombreux véhicules se sont fait flasher.

L’unité de police de la route a pourtant tenu à passer par une phase préventive durant la première semaine de test où seuls quelques conducteurs ont été verbalisés, car leur excès de vitesse était supérieur à 25km/h.

Après la prévention, place à la répression

Lors de la deuxième semaine, la police a enclenché une phase de répression à l’aide d’un radar mobile. Il n’a toutefois été mis en place que deux matinées sur l’A6 durant cette semaine, mais il a été plutôt efficace. Au total, ce sont 361 véhicules qui ont été flashés.

358 avertissements taxés à 49 euros ont été dressés, et trois automobilistes devront s’acquitter de 145 euros d’amende et perdront deux points sur leur permis de conduire.

Des chiffres à prendre avec du recul compte tenu des milliers de véhicules qui fréquentent cette autoroute quotidiennement. La police n'était toutefois pas en mesure de fournir un chiffre précis de fréquentation. 

L’évaluation de cette phase de test par le ministère n’a pas encore été effectuée. Le ministère se laisse le temps de tirer des enseignements afin de renouveler ou non ce type de fonctionnement.