Entre le Covid et les autres projets, le FNR de Marc Schiltz a financé 299 projets pour près de 100 millions d’euros. Un record historique. (Photo: Archives Maison Moderne)

Entre le Covid et les autres projets, le FNR de Marc Schiltz a financé 299 projets pour près de 100 millions d’euros. Un record historique. (Photo: Archives Maison Moderne)

Le Fonds national de la recherche a investi près de 100 millions d’euros dans 299 projets de recherche l’an dernier, dit-il dans son rapport annuel, publié ce vendredi. Un record qui ne l’a pas empêché de participer à l’«effort de guerre» contre le Covid-19.

Des panneaux solaires de nouvelle génération avec de nouveaux matériaux, des robots de l’espace autonomes, capables de décider d’eux-mêmes, de nouveaux traitements pour le cancer du cerveau ou des nouvelles méthodes d’apprentissage du langage pour des migrants: le Fonds national de la recherche (FNR) a financé 299 des 781 projets qui lui ont été soumis l’an dernier, selon son rapport annuel, publié ce vendredi.

Soit 191 projets de recherche, 54 projets de communication scientifique – pour la communication entre scientifiques ainsi que pour l’échange avec la société – et 54 bourses doctorales et postdoctorales, auxquels le FNR a apporté 97,06 millions d’euros. Un chiffre record à mettre en relation avec les 813 millions d’euros dépensés en 20 ans au profit de 4.169 projets de recherche.

Cette augmentation s’explique par la mise en place rapide d’appels à projets lancés dans le cadre des activités de Research Luxembourg Task Force – comme l’initiative de tests à grande échelle (LST), les études de prévalence et de stratification («Con-Vince» et «Predi-Covid»), la modélisation épidémiologique ainsi que l’évaluation de l’impact socioéconomique – et par la hausse du nombre de projets soumis dans certains programmes (Core +30%, Bridges, Industrial Fellowships).

«Le Fonds national de la recherche a largement contribué à ces efforts», explique Marc Schiltz, secrétaire général du FNR, , «tant d’un point de vue financier, où 7,5 millions d’euros ont été mobilisés, que par son engagement très actif dans la Task Force Research Luxembourg, où le FNR a coordonné plusieurs groupes de travail.»

La pandémie mondiale a également montré à quel point la communication scientifique est essentielle. «Dans ces circonstances», continue M. Schiltz, «il a été bien utile que le FNR, au fil des ans, ait développé un large éventail de compétences en communication scientifique, ainsi que des canaux de communication scientifique grand public, considérés comme fiables. L’expérience acquise par le FNR au fil des années dans ses relations avec les journalistes et les décideurs politiques a également été d’une grande importance durant cette crise. Au cours des 12 derniers mois, science.lu est véritablement devenu un site de référence pour la communication scientifique autour du Covid-19. En outre, 12 articles détaillés de vérification des faits («fact checks») ont été publiés en 2020.»