De 1.000 à 2.000 personnes ont participé, samedi, à la première grève des femmes pour leurs droits et l’égalité de traitement. (Photo: Nader Ghavami)

De 1.000 à 2.000 personnes ont participé, samedi, à la première grève des femmes pour leurs droits et l’égalité de traitement. (Photo: Nader Ghavami)

Plus d’un millier de personnes, en majorité des femmes, ont pris part, samedi à Luxembourg, à la première grève des femmes organisée à la veille de la Journée internationale des droits des femmes.

Plus de temps. Plus d’argent. Et plus de respect. Cette triple revendication a réuni plus d’un millier de personnes, samedi à Luxembourg, pour la première grève des femmes.

2.000, dit même le collectif à l’origine de l’événement, dans un communiqué. «2.000 personnes dans les rues de Luxembourg et des centaines de messages de solidarité, des actions symboliques dans une cinquantaine d’entreprises, pour une première grève des femmes nationale! On vient de vivre un moment historique!»

La plate-forme JIF2020 réunissait la Chambre des salariés, CID | Fraen an Gender, le Conseil national des femmes du Luxembourg, CSF, Déi Gréng Genderrot, Déi Jonk Gréng, Déi Lénk, Femmes en détresse, Femmes socialistes, Finkapé, Kweni, Laika, Lëtz Rise Up, l’OGBL, Time for Equality, l’Union des femmes luxembourgeoises, Golden Z Luxembourg, Movimiento Democrático de Mujeres-Hipatia Luxemburgo, le Planning familial et Cigale.

Le cortège est allé de la Place d’Armes, où l’OGBL avait annoncé une exposition de «La Marche des femmes» par Berthe Lutgen (fondatrice du Mouvement de Libération des Femmes en 1972 au Luxembourg) et une chorégraphie à la place de la Constitution en passant par le parvis de la Chambre des députés. L’événement s’est terminé sur la route des Rotondes à Bonnevoie.

Dans une rare voix dissonante, dans un communiqué, les Femmes de l’ADR disent préférer «une véritable politique pour les femmes au lieu d’une fausse grève».