L’installation «Offrir quelques mots à la rive», de Marco et Fábio Godinho. (Photo: WaterWalls Festival 2021)

L’installation «Offrir quelques mots à la rive», de Marco et Fábio Godinho. (Photo: WaterWalls Festival 2021)

Malgré les fortes précipitations de ces derniers jours, l’ouverture du festival artistique WaterWalls est maintenue ce week-end. L’occasion de découvrir cinq installations contemporaines dans le cadre naturel exceptionnel de la vallée de la Haute-Sûre, à proximité des barrages, et de participer à un programme de performances.

Il en aura connu des rebondissements, ce festival! Après avoir dû être reporté d’un an pour cause de Covid, remanier certaines propositions artistiques pour cause de changement règlementaire sur la protection de la nature autour des barrages, et maintenant les inondations importantes de ces derniers jours, le festival WaterWalls peut tout de même ouvrir ce 17 juillet.

WaterWalls rassemble cinq installations qui servent de cadre à des performances artistiques dans le contexte spécifique de la vallée de la Haute-Sûre. Chaque installation est placée à proximité d’un des quatre barrages en aval du grand barrage, et une dernière installation est proposée le long de la vallée de la Sûre.

Un festival en «culture circulaire»

Ce festival, porté par l’association Séi Bühn, est le premier festival artistique conçu selon les principes de l’économie circulaire. Une approche en corrélation avec le cadre naturel exceptionnel dans lequel ce festival se déroule. Suite à un appel à candidatures, cinq groupements ont été retenus pour participer à cette première édition placée sous le thème «Natural Borders»: Yo Studio & Lagerkultur, Justine Blau & Stéphane Ghislain Roussel, Mad Trix, Serge Ecker & Giacomo Piovan, Marco Godinho & Fábio Godinho.

Chaque groupement a alors proposé une installation qui sert de cadre à des performances artistiques, cinq scènes ouvertes que les artistes s’approprient pour partager avec le public un moment unique, en interaction avec ce cadre exceptionnel des barrages de la vallée de la Sûre.

Toutes les propositions répondent à une attention accrue portée à l’environnement et sont conçues, dès le départ, selon le principe de l’économie circulaire. Ainsi, les artistes ont réfléchi à tous les aspects qui pouvaient être améliorés et ont réalisé leur travail sous le prisme de cette économie de moyen et recyclabilité.

Parcours du festival et emplacement des différentes installations. (Photo: WaterWalls Festival, 2021)

Parcours du festival et emplacement des différentes installations. (Photo: WaterWalls Festival, 2021)

À proximité des différents barrages, les visiteurs sont invités à découvrir une installation qui introduit la culture clubbing dans l’environnement de la vallée (Yo Studio & Lagerkultur), à réfléchir sur la question de la fertilité et de l’ensemencement (Justine Blau & Stéphane Ghislain Roussel), à participer à une œuvre cinétique, sonore et interactive (Mad Trix), à se camoufler sous un pixel géant porté par un radeau de fortune (Serge Ecker & Giacomo Piovan) ou encore à partager quelques mots de poésie avec la nature par l’intermédiaire d’un mégaphone géant (Marco & Fábio Godinho).

Le week-end d’ouverture est un moment privilégié pour participer aux différentes performances, .

Du 17 juillet au 25 septembre, Esch-sur-Sûre,