Plus d’un mois après le début de l’offensive russe en Ukraine, de nouvelles négociations sont prévues pour tenter de la stopper. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne/Archives)

Plus d’un mois après le début de l’offensive russe en Ukraine, de nouvelles négociations sont prévues pour tenter de la stopper. (Photo: Guy Wolff/Maison Moderne/Archives)

Des pourparlers entre la Russie et l’Ukraine doivent se dérouler cette semaine en Turquie. Volodymyr Zelensky «étudie en profondeur» la question de la neutralité de son pays, tout en voulant préserver la souveraineté, l’intégrité et la sécurité de son pays.

33 jours après le début de la guerre, les négociations doivent reprendre entre l’Ukraine et la Russie en ce début de semaine. La date reste à préciser. Les délégations des deux pays devraient se retrouver en Turquie de lundi à mercredi selon le négociateur ukrainien David Arakhamia, cité par plusieurs médias. Vladimir Medinski, côté russe, parle de mardi et mercredi.

En amont de ces nouvelles discussions, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré dimanche à des médias russes étudier «en profondeur» la question de la «neutralité» de l’Ukraine, demandée par la Russie pour mettre fin au conflit.

«La semaine prévoit d’être très chargée», . «Nous recherchons la paix. Vraiment. Sans délai.» Il aura pour priorité, lors des négociations, «la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine» et «des garanties de sécurité efficaces pour notre État».

Des pourparlers russo-ukrainiens s’étaient déjà tenus en Turquie le 10 mars, suivis d’autres discussions directes en visioconférence, sans avancées concrètes.

Au moins 1.119 civils tués

Sur le terrain, les forces russes se concentrent toujours autour de la capitale ukrainienne. Le pays craint une aggravation à Marioupol et dans l’est, après l’annonce par Moscou d’une concentration de ses efforts sur la libération du Donbass. Le territoire séparatiste de Lougansk, dont Moscou a reconnu l’indépendance, mais pas la communauté internationale, veut organiser un référendum pour rejoindre la Russie. Il serait nul et illégitime, selon le gouvernement ukrainien.

Plus de 3,8 millions de personnes ont fui l’Ukraine depuis l’invasion russe le 24 février, selon le décompte de l’Organisation des Nations unies (Onu). recense 2.909 victimes civiles de la guerre, dont 1.119 tuées.

La situation inquiète également autour de Tchernobyl, où de nouveaux incendies se sont déclarés. L’Ukraine demande au Conseil de sécurité de l’Onu de démilitariser la zone.

Alors que plusieurs grands groupes se sont retirés de Russie depuis le début du conflit, ce n’est pas le cas du groupe Auchan. Le ministère des Affaires étrangères ukrainien demande son boycott.

Plusieurs hommes d’affaires russes auraient aussi proposé de donner de l’argent pour aider l’armée ukrainienne, selon Volodymyr Zelensky.