Depuis ce 1er décembre, Nicolas Léonard est le nouveau rédacteur en chef des médias digitaux de Paperjam. (Photo: Maison Moderne Publishing)

Depuis ce 1er décembre, Nicolas Léonard est le nouveau rédacteur en chef des médias digitaux de Paperjam. (Photo: Maison Moderne Publishing)

Depuis ce 1er décembre, Nicolas Léonard est le nouveau rédacteur en chef des médias digitaux de Paperjam. Il remplace Thierry Raizer, parti pour de nouveaux défis chez Post Luxembourg, et nous dévoile ses premiers objectifs.

Vous reprenez la succession de Thierry Raizer à la tête de paperjam.lu ce 1er décembre. Comment se marquera votre touche personnelle?

. – «Je n’arrive pas sur un terrain vierge où tout est à bâtir, loin de là. Le site internet de Paperjam dispose déjà de solides fondations bâties par , ses prédécesseurs et les équipes en place. Mon arrivée dans cette fonction sera une évolution, pas une révolution. Évidemment, comme pour tout média, il faut être perpétuellement attentif aux nouvelles attentes de ceux qui nous lisent et nous consultent, tout en maintenant une haute exigence de qualité. Nous disposons pour cela d’équipes solides qui se développent, très compétentes, bien encadrées par , directrice des développements éditoriaux, et , fondateur de Maison Moderne et directeur de la publication, ainsi que d’une ligne éditoriale positionnante qui est à la base du succès de Paperjam. Enfin, nous montrons toujours beaucoup d’ambition dans le développement de produits qui permettent de continuer à créer de la valeur, ce qui est plus nécessaire encore en cette période, et je compte y contribuer. Je pense ici à nos nouvelles newsletters Finance, Running, Week-end, Green, qui sont venues compléter la newsletter d’info biquotidienne, la newsletter Foodzilla, la Trendin’ et l’Architecture + Real Estate. Mon rôle sera de fédérer les équipes autour de tous nos projets digitaux, du site web aux newsletters, en passant par les podcasts et les réseaux sociaux.

Comment s’est effectuée la transition avec votre prédécesseur?

«De manière très souple et paisible. Arrivé chez Maison Moderne voici deux ans, j’étais déjà l’adjoint de Thierry depuis plusieurs mois, donc associé de très près à ses décisions et aux différents projets internes. De plus, je ne suis pas seul: il s’agit d’un travail d’équipe au quotidien qui se fait en lien direct avec Nathalie Reuter, le secrétariat de rédaction piloté par Jennifer Graglia, et avec toutes les composantes de la rédaction. Nous ne travaillons pas dans un univers cloisonné. Je suis partisan d’un schéma le plus horizontal possible au sein de la rédaction, une démocratie participative au sein de laquelle les initiatives sont encouragées, même si, à un moment, il faut décider, et donc trancher.

Vous avez donc fait le choix de vous concentrer sur l’offre digitale de Paperjam?

«Paperjam, c’est un magazine qui a été récemment entièrement, ou presque, repensé, des suppléments, des newsletters, un site internet… Pour réaliser cela, avec l’appui de quelques collaborations externes, il y a une seule et même équipe de journalistes, qui jonglent donc avec différents supports.

C’est un exercice aussi exaltant que délicat. En créant un comité de rédaction dédié au magazine sous la direction de Mike et Nathalie, en confiant les suppléments et les développements éditoriaux à Nathalie aussi, en installant un rédacteur en chef en charge des newsletters digitales, l’ambition est de mieux répartir les tâches et que les journalistes puissent travailler de manière apaisée et cohérente.

Cette nouvelle organisation doit offrir plus de clarté et permettre aux responsables de se concentrer sur des objectifs bien définis. Un pan de mon travail sera aussi de travailler en très étroite collaboration avec Christophe Lemaire, notre journaliste spécialisé en réseaux sociaux, qui offre à nos productions une visibilité toujours plus importante sur ces derniers. Mais aussi avec nos collègues de Delano, avec qui les synergies sont de plus en plus fortes. Notre newsroom, entre Delano et Paperjam, journalistes, photographes, webpublishers, fact-checkers réunis, nous sommes une trentaine de personnes.

Concrètement, quels sont les prochains objectifs à atteindre pour les médias en ligne de la marque Paperjam?

«J’ai l’habitude de dire qu’un média, particulièrement un média digital, est comme un requin: s’il cesse de bouger, il meurt. Il faut donc sans cesse innover, étonner, proposer des analyses ou des expertises originales et uniques… tout en gardant en tête nos trois priorités: informer, informer et informer.

Média de référence au niveau de place financière, mais aussi du monde de l’entrepreneuriat, de l’industrie, de l’artisanat et du commerce, Paperjam va chercher à encore augmenter son audience en restant pertinent sur des thématiques comme le développement durable, l’environnement, la politique nationale, et à l’échelle de la Grande Région, la mobilité, le logement, ou encore les questions qui touchent les frontaliers. Cela en plus de la culture et du lifestyle, qui font déjà référence chez nous. ‘Nous voulons rester ce que nous sommes’ tout en élargissant plus encore notre attention aux préoccupations de ceux et celles qui vivent, travaillent, innovent, créent, se cultivent ou consomment au Luxembourg.»