Monsieur Demuth, comment ont été définies les trois thématiques «stars» de l’année?

«Chaque année, depuis la première édition des Internet Days en 2012, nous recherchons les sujets les plus brûlants dans notre communauté. Le dénominateur commun est d’avoir toujours un lien direct ou indirect avec internet, notre core business. L’an passé, nous avions décidé de mettre à l’honneur les data centers, le cloud computing et la sécurité.

Cette année, ce sera au tour de l’IoT et de la blockchain, qui intéressent de nombreuses industries. Pour la première fois, la rencontre accueillera un forum 'start-up' encadré par Luxinnovation. Les sujets potentiels sont multiples. Streaming, gaming, applications en ligne... le web touche à tout. Il n’y a aujourd’hui presque plus de métier qui y échappe.

Quels sont, selon vous, les moments à ne pas rater?

«Tout dépend du profil et des intérêts de chacun. La première journée, consacrée à l’IoT, sera sans doute plus technique. La deuxième, sur la blockchain, devrait attirer une audience plus 'financière'. Au total, il y aura 22 présentations et 6 tables rondes. Avec deux ministres présents, Xavier Bettel, en sa qualité de ministre des Communications, et Nicolas Schmit, le ministre du Travail, je peux déjà vous dire qu’il y aura des annonces intéressantes.

L’année passée, nous avions profité des Internet Days pour lancer un Lu-Cix 2.0. Nous avions déjà franchi un cap. Cette année, nous allons passer en mode 3.0. Nous venons de recruter deux personnes et je me consacre, pour ma part, à temps plein au projet depuis le printemps précédent. Nous serons certainement bien occupés en 2017!

Vous attendez plus de 1.000 participants, un record pour les Luxembourg Internet Days. Qui sont-ils?

«C’est un événement du secteur pour le secteur. Gratuit, il s’adresse bien sûr aux 16 membres de notre GIE et à la soixantaine d’acteurs qui soutiennent notre asbl, mais aussi à tout l’écosystème local. On y trouvera des ingénieurs réseau ou système, des décideurs IT, etc. Environ 25% de l’audience vient de l’étranger.

Nous aurons, par exemple, des visiteurs japonais et sud-coréens. Il est vrai que ce rendez-vous est de plus en plus populaire. Les stands étaient déjà complets au début du mois d’octobre.

En 2015, nous avions déjà battu un record avec 850 inscrits et 350 entreprises présentes. Cette année, nous devrions atteindre les 1.100. Si nous ne courons pas après l’affluence, c’est un signe d’intérêt. Assister à un tel événement se prépare en amont. Nous avons mis en place un outil de speed networking pour faciliter les contacts concrets et offrir un networking avec plus de valeur ajoutée. Nous sommes des ingénieurs, on est programmés pour viser l’efficacité!»