La région Sud est celle qui enregistre le plus de transactions immobilières réalisées par des non-résidents étrangers. (Photo: Shutterstock)

La région Sud est celle qui enregistre le plus de transactions immobilières réalisées par des non-résidents étrangers. (Photo: Shutterstock)

Selon une étude réalisée par BNP Paribas, les transactions immobilières effectuées en France par des Luxembourgeois progressent de 13%.

Britanniques, Belges et Allemands: c’est le trio de tête des acquéreurs étrangers de biens en France, selon le  «Investing and living abroad» 2019, publié le 1er juillet.

Quant aux Luxembourgeois, s’ils ne figurent pas dans le top 10 des acquéreurs étrangers, ils font partie des nationalités qui progressent, avec une hausse de 13%. Sans commune mesure, cependant, avec les Canadiens (+54%), les Portugais (+51%), les Irlandais (+36%), ou les Espagnols (+18%). «Disposant de budgets plus modérés, ils tendent à tirer le marché vers le bas», précise l’étude.

Au global en 2018, les transactions immobilières effectuées par des étrangers (résidents et non-résidents) ont augmenté de 6% (65.000 opérations en 2018).

Pour les seuls non-résidents, le marché est stable et le montant moyen investi s’élève à 288.495 euros. Les pays scandinaves (Norvège, Suède, Danemark) déboursent néanmoins près de deux fois plus.

Quant aux Français expatriés, ils achètent moins (-7%), mais plus cher (+4%). «Le marché des Français non-résidents investissant dans leur pays natal représente toujours pas moins de 3 milliards d’euros», lit-on dans l’étude.

La région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) est celle qui attire le plus les investisseurs non-résidents étrangers (20% des transactions), suivie par l’Occitanie (15%), la Nouvelle-Aquitaine (15%) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (14%).

Île-de-France en progression

Les Belges constituent la majorité des acquéreurs en PACA, tandis que les Britanniques dominent en Nouvelle-Aquitaine et en Auvergne-Rhône-Alpes, les deux nationalités faisant aussi la course en tête en Occitanie.

Mais c’est bien la région Île-de-France qui progresse le plus (+15% de transactions). Les non-Européens sont particulièrement nombreux à y acheter des biens, les Algériens arrivent les premiers, suivis par les Américains, les Chinois et les Italiens.

Les investissements des Américains à Paris intra-muros augmentent par exemple de 16%, pour un budget moyen de 802.000 euros.