Le Jeudi a été fondé en 1997. (Photo: capture d'écran / Facebook)

Le Jeudi a été fondé en 1997. (Photo: capture d'écran / Facebook)

Le plan social qui a été bouclé suite à la fin de l’édition du Jeudi concernera dix personnes. Cinq ont pu bénéficier d’autres mesures au sein d’Editpress, qui n’envisage pas actuellement d’autres coupes d’effectifs, selon l’OGBL.

Les représentants du groupe propriétaire du Jeudi, Editpress, du personnel et du Syndicat imprimeries, médias et culture – FLTL de l’OGBL ont finalisé le plan social enclenché suite à l’arrêt de l’hebdomadaire Le Jeudi.

Au moment de tirer le bilan des cinq réunions, l’OGBL (qui est actionnaire par ailleurs d’Editpress via la Centrale du LAV asbl) s’estime satisfait d’avoir pu obtenir différentes mesures compensatoires et d’accompagnement, «bien que le résultat de la négociation d’un plan social ne puisse jamais être considéré comme un succès compte tenu de la situation précaire du personnel licencié», mentionne le communiqué.

Finalement, ce sont dix salariés (contre 15 initialement) qui sont concernés par le plan social. Quant aux cinq autres salariés, un d’entre eux (un délégué du personnel) est intégré au Tageblatt, un est en congé parental et trois autres vont partir en retraite.

Le personnel a été informé des différentes modalités le 8 juillet dernier.

«Pas d’autres réductions en vue»

, la fin du Jeudi s’est produite le surlendemain, le 6 juin, avec la parution du dernier numéro. Pour le personnel, la rapidité de la décision et la brutalité de l’annonce ont été une épreuve.

À noter que Le Jeudi ne disposait pas de société propre, précise l’OGBL. Son personnel était attaché à Editpress SA dont l’effectif se situe désormais à quelque 120 salariés suite à ce plan social.

Quid d’autres difficultés et réduction au sein du groupe? «Il n’y a pas de discussion de réduction d’effectifs au niveau des autres titres, y compris pour Le Quotidien, précise Pit Schreiner, secrétaire central du Syndicat imprimeries, médias et culture – FLTL de l’OGBL. Des discussions de restructuration sont en cours au niveau de Revue, mais sans avoir besoin de licencier.»

, Le Quotidien est crédité de 24.100 lecteurs de 15 ans et plus. Revue, de 48.500 lecteurs.