Pour cette édition 2021 du Pavillon VR, pas de parcours virtuel, mais des installations adaptées ainsi qu’un concept «to go» pour découvrir de belles œuvres en toute sécurité… (Photo: LuxFilmFest)

Pour cette édition 2021 du Pavillon VR, pas de parcours virtuel, mais des installations adaptées ainsi qu’un concept «to go» pour découvrir de belles œuvres en toute sécurité… (Photo: LuxFilmFest)

Après une édition 2020 réussie, mais écourtée, le LuxFilmFest et Neimënster misent sur l’ambition, une installation ad hoc sur place et de la réalité virtuelle en «take-away» pour offrir au public luxembourgeois un Pavillon VR exceptionnel et sécurisé.

Forts du succès de l’édition 2020 et de ses 3.300 visiteurs annoncés, et ce malgré le fait qu’elle avait dû être écourtée pour cause de Covid-19, le centre culturel Neimënster et le Film Fund Luxembourg ont dévoilé ce matin les ambitions de leur Pavillon VR 2021, dans le cadre du 11e Luxembourg City Film Festival (LuxFilmFest).

Ce pavillon dédié à la réalité virtuelle et mis en place pour la seconde fois à Neimënster du 4 au 14 mars prochain sera évidemment présenté dans un format fortement influencé par les conditions sanitaires, et si «on espère bien que ce sera la dernière fois qu’il faudra procéder ainsi», comme l’a souhaité la directrice de l’établissement Ainhoa Achutegui lors de la présentation, ces conditions exceptionnelles n’ont pas empêché le Film Fund Luxembourg de s’enthousiasmer quant à cette nouvelle édition, notamment grâce au «VR to go», une démarche idoine qui a fait ses preuves à l’international et qui devrait permettre aux aficionados du genre de profiter pleinement de l’expérience VR offerte par le festival, même sans un réel «parcours» d’installations.

De l’immersif sur place et chez soi, en «take-away»

Ainsi, le public pourra dans un premier temps découvrir, dans un cinéma VR aménagé à cet effet, des films 360° comptant parmi les plus primés du genre, dont une sélection de coproductions luxembourgeoises, ainsi que le gagnant du Prix de la meilleure expérience immersive au LuxFilmFest 2020.

Mais il pourra aussi profiter du concept novateur «VR to go», en louant pour 20€ à Neimënster un casque de réalité virtuelle pour 2 à 3 jours permettant de visionner tranquillement les œuvres présentées depuis le confort de son domicile (une caution de 200€ sera également demandée pour le casque). «L’utilisation des casques est très simple et ne requiert aucune assistance particulière», assure l’organisation quant à cette solution astucieuse qui aurait déjà fait ses preuves à Montréal ou Paris… «Les installations seront libres d’accès et toutes les mesures sont prévues pour assurer la plus grande sécurité sanitaire, sur place ou pour les casques en location», a enfin précisé à ce sujet , directeur du Film Fund Luxembourg, démonstration par le truchement d’une «Clean Box» dédiée à l’appui.

Un programme séduisant et sécurisé

Ce sont en tout une douzaine d’œuvres de réalité virtuelle qui seront présentées tout au long des 10 jours de ce Pavillon VR 2021, dont la sélection pointue a été faite en gardant bien à l’esprit les conditions de visionnage exceptionnelles de cette édition. Parmi les immanquables, les réalisations et coproductions luxembourgeoises évidemment, avec:

- «Putain de facteur humain», de Karolina Markiewicz et Pascal Piron, figures de proue de la VR luxembourgeoise qui s’inspirent pour cette nouvelle production de l’astrophysicien Hubert Reeves et de l’influence que peut avoir l’être humain sur l’histoire et le monde;

- «Ayahuasca», de Jan Kounen, qui devait être présentée en 2020, mais avait été victime de la fermeture anticipée du pavillon. Cette coproduction, lauréate en 2019 au Festival international du film de Genève, se présente comme «un voyage spirituel à travers l’univers des plantes médicinales, mené par un guérisseur traditionnel autochtone Shipibo dans la forêt amazonienne», un sujet forcément intriguant en immersif;

«Under the skin», de João Inada et coproduit par Tarantula au Luxembourg, qui plonge le spectateur au centre d’une opération policière au Complexo do Alemão, bidonville funestement notoire de Rio de Janeiro, ainsi que dans la vie de trois de ses résidents.

À ne pas louper également: «Battlescar», de Nico Casavecchia et Martin Allais, lauréat 2020 du LuxFilmFest, «récit initiatique qui nous transporte au cœur de la scène punk new-yorkaise des années 1970 sur les pas de Lupe et Debbie, deux jeunes femmes voulant monter un groupe de rock», et qui s’annonce tonitruant!

La programmation complète et les informations pratiques sont à retrouver sur .

Pour la réservation des casques «VR to go»: