En première instance, à Thionville, les prévenus avaient été condamnés à des peines allant de cinq mois de prison avec sursis jusqu’à deux mois de prison ferme. (Photo: Greenpeace)

En première instance, à Thionville, les prévenus avaient été condamnés à des peines allant de cinq mois de prison avec sursis jusqu’à deux mois de prison ferme. (Photo: Greenpeace)

Aucune peine d’emprisonnement n’a été requise mercredi par l’avocat général contre les neuf prévenus jugés à la Cour d’appel de Metz pour s’être introduits dans la centrale nucléaire de Cattenom. En première instance, ils avaient écopé de cinq mois de prison avec sursis jusqu’à deux mois ferme.

«Prononcer une peine d’emprisonnement est contre-productif au vu des circonstances de la commission des faits, du contexte et de la personnalité» des prévenus, a considéré l’avocat général, Julien Le Gallo, lors du procès des neuf prévenus jugés mercredi à la Cour d’appel de Metz pour s’être introduits dans la centrale nucléaire de Cattenom en 2017.

Il a requis «300 jours d’amende à 3 euros» contre deux hommes, et «150 jours d’amende à 3 euros» à l’encontre des six prévenus et du directeur de la campagne nucléaire de Greenpeace, Yannick Rousselet. Une peine d’amende de 20.000 euros a été requise contre l’ONG.

En première instance à Thionville en février 2018, les peines allaient de cinq mois de prison avec sursis à deux mois ferme.

EDF a pour sa part réclamé près de 211.000 euros pour le préjudice matériel et économique ainsi que 500.000 euros pour le préjudice moral en raison de «l’atteinte à la crédibilité d’EDF».

Les neuf prévenus encourent cinq ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende pour «intrusion en réunion et avec dégradation dans l’enceinte d’une installation civile abritant des matières nucléaires».