Céline Coubray et Thierry Raizer. (Photo: Maison Moderne)

Céline Coubray et Thierry Raizer. (Photo: Maison Moderne)

Crise ou bulle. Passion ou placement. Rêve ou cauchemar. La relation viscérale qui nous lie au logement ne laisse pas la place à la demi-mesure. Que l’on soit jeune candidat acquéreur ou investisseur expérimenté, chacun a son avis sur un marché qui, s’il reflète le dynamisme économique rassurant du Luxembourg, inquiète tout autant par son risque d’exclusion d’une certaine partie de la population ou des nouveaux venus.

Faisant l’objet de commentaires politiques récurrents et d’annonces de la part du gouvernement, qui a fait sortir de terre des chantiers au long cours, le logement est souvent qualifié autour de deux paramètres intrinsèquement liés: ce qui est disponible et les prix pratiqués. Et en la matière, la loi de l’offre et de la demande s’applique inexorablement. Alors que le nombre de nouvelles construc­tions peine à suivre les arrivées sur le sol luxembourgeois, les prix se hissent mécaniquement à des niveaux interpellants au vu des efforts budgétaires qu’ils deman­dent à un ménage au revenu moyen. Pas de doute, la crise latente que connaît le logement est un enjeu d’intérêt national.

Rareté des terrains à viabiliser, retenue de certaines parcelles constructibles par leurs propriétaires, procédures admi­ni­stratives obsolètes, manque de main-d’œuvre pour les entreprises du bâtiment aux carnets de commandes surbookés… Nombreux sont ceux qui pensent détenir l’explication à une équation aux paramètres multiples et complexes.

Engagé pour la modernisation du Luxembourg et son rayonnement à l’international, Paperjam thématise de longue date ce sujet qui influe directement sur l’évolution du pays et sur son image. Dans la perspective des élections législatives de 2023, nous avons choisi d’y consacrer une grande table ronde le 13 octobre prochain. «Qui freine?», c’est la question à laquelle nous répondrons avec des acteurs de ce secteur et des experts. Et en public! Les interventions serviront de matière à la publication d’un livre blanc destiné aux responsables politiques, en prélude à la composition des program­mes électoraux.

Sans tomber dans l’écueil des débats stériles, nous nous devions d’apporter notre pierre à l’édifice du «logement pour tous» qui ne se construira pas en un jour. Mais dont il devient urgent de poser les fondations.

Cet article a été rédigé pour  parue le 23 septembre 2021.

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