, membre du jury indépendant qui dresse la version 2020 du Paperjam Top 100, n’aurait laissé personne prendre sa place. Introduire la 10e classée était pour lui une évidence. Pourtant, comme il l’a révélé «certains pensent qu’elle me donne de l’urticaire».
À tort, visiblement. «Je la considère personnellement comme une partie prenante essentielle du débat économique et démocratique du pays», a indiqué le directeur de la Confédération luxembourgeoise du commerce. Et si elle parvient à l’énerver parfois «et que ça gratte, cette personne reste toujours constructive. Et il est possible d’avancer avec elle, de construire des solutions ensemble.»
Pour ouvrir le bal, Nicolas Henckes avait besoin d’une cavalière. Et celle-ci était , présidente de l’OGBL et de la Chambre des salariés.
Celle-ci était très émue de cette mise à l’honneur, autant que des «mots de louange» de Nicolas Henckes. Seul petit regret: ne pas avoir pu, Covid oblige, partager ce moment avec plus de monde. Lors de son intervention, elle a répété à quel point le «fait qu’une patronne de syndicat soit parmi les 10 décideurs les plus influents est une reconnaissance des salariés et de leurs représentants. Car ils sont importants dans les processus de décision des entreprises.» Au point «d’oser dire ce soir: l’économie, c’est nous!» Mais aussi de répéter à quel point elle était attachée au dialogue social, qui a fait ses preuves au Luxembourg.
L’intégralité du classement du Paperjam Top 100, les biographies des lauréats et les interviews des 10 premiers sont à découvrir dans le magazine Paperjam, disponible en kiosque depuis le jeudi 17 décembre.