L’idée d’Héloïse Bock est de profiter du chemin de fer qui est souterrain jusqu’au niveau du Sofitel Le Grand Ducal et qui passe sur un pont au-delà. (Photo: Capture d'écran / Google Earth)

L’idée d’Héloïse Bock est de profiter du chemin de fer qui est souterrain jusqu’au niveau du Sofitel Le Grand Ducal et qui passe sur un pont au-delà. (Photo: Capture d'écran / Google Earth)

«Je lance cette idée de passerelle piétonne et cyclable, mais je ne suis pas ingénieure. C’est une idée personnelle dont il faut bien entendu vérifier la faisabilité technique» avertit Héloïse Bock, membre du conseil communal. «La Ville de Luxembourg a beaucoup de mal à trouver des terrains pour créer la passerelle qui relierait le Cents à Weimershof. Aussi, je propose une alternative: une nouvelle liaison qui relierait le quartier Gare au Kirchberg.» 

S’accrocher au chemin de fer

Son idée est de profiter du chemin de fer qui est souterrain jusqu’au niveau du Sofitel Le Grand Ducal et qui passe sur un pont au-delà. «On pourrait imaginer une structure légère pour cyclistes et piétons qui vienne, au niveau du Verlorenkost, se greffer au-dessus de ce pont ferroviaire, comme un toit, et qui relierait le plateau du Rham, peut-être l’INS (Institut national des sports) en fonction des hauteurs accessibles, et qui continuerait par la suite vers le jardin du Mudam. Il faut voir quel pourrait être le tracé exact, mais il me semble intéressant d’aligner plusieurs quartiers, et pas seulement Cents avec Weimershof. Cette passerelle permet d’éviter le détour par la Ville-Haute. Si on veut aller plus loin vers le Kirchberg, alors il faudra peut-être ajouter un petit ascenseur», propose Héloïse Bock. 

Un nouvel attrait touristique

Forte du succès de la passerelle et de l’ascenseur du Pfaffenthal, Héloïse Bock propose que cette passerelle ait de véritables atouts architecturaux, «une structure moderne, aérienne et futuriste, à l’image du Bird Nest pour les Jeux olympiques de Pékin ou le château d’eau de la Cloche d’Or». En ce qui concerne la protection Unesco, cela ne serait pas une difficulté selon elle, car «la passerelle ne couperait pas la vue sur la vieille ville, étant de l’autre côté».

Maintenant que l’idée est lancée, la prochaine étape pourrait être que l’État, le MDDI, s’empare de la question pour réaliser des études de faisabilité. «Ce qui m’intéresse dans ce projet est qu’il pourrait relier plusieurs quartiers entre eux, et offrirait un nouvel accès à moyen terme vers le Kirchberg et ses futurs nouveaux logements et bureaux, sans passer par le Pont Rouge qui est déjà bien chargé», conclut Héloïse Bock.