Au lendemain de l’envoi dans l’espace de son Roadster, Tesla a indiqué ce mercredi maintenir les objectifs de son Model 3, jusqu’il y a peu confronté à des retards de production qui se sont soldés par la livraison de seulement 1.550 véhicules au quatrième trimestre de 2017.

La société d’Elon Musk, après avoir connu des goulots d’étranglement dans son usine de batteries de Reno, dans le Nevada, compte désormais passer à la vitesse supérieure en produisant 2.500 exemplaires du Model 3 par semaine au cours de ce premier trimestre de 2018, puis 5.000 à compter du deuxième.

Berline de milieu de gamme, vendue 35.000 dollars et dont le carnet de commandes est plein, le Model 3 est censé transformer Tesla en constructeur de masse avec un objectif de 500.000 voitures produites en tout cette année, contre un peu plus de 100.000 en 2017.

Pour l’Europe, ces véhicules sont acheminés en lots distincts – batterie, moteur et châssis – depuis Fremont, en Californie, par voie maritime et ferroviaire vers Tilbourg, aux Pays-Bas, où ils sont assemblés.

En 2020, Tesla doit débuter la production d’un camion semi-remorque électrique dont il devrait construire également le réseau de stations de rechargement, lancer un petit SUV ainsi qu’une nouvelle version de son Roadster, et ouvrir un site industriel près de Shanghai, en Chine, premier marché automobile mondial où il envisage de construire 200.000 véhicules par an.