La délégation gouvernementale devant le nouveau Technoport à Belval : François Biltgen, Claude Wiseler et Etienne Schneider. (Photo : Charles Caratini)

La délégation gouvernementale devant le nouveau Technoport à Belval : François Biltgen, Claude Wiseler et Etienne Schneider. (Photo : Charles Caratini)

Ce lundi 2 juillet, le Technoport prenait son envol dans son nouvel écrin. L’infrastructure vouée à accueillir et à accompagner des start-up à vocation technologique est dorénavant logée dans les sites industriels de Belval réaffectés, et plus précisément dans les vestiaires des hauts fourneaux de l’Arbed, devenue ArcelorMittal.

La structure jouit également d’un nouveau statut. Le Technoport est maintenant une société anonyme, créée conjointement par la Société nationale de crédit et d’investissement (SNCI) et l’Etat luxembourgeois.

Les représentants de ce dernier se sont d’ailleurs bousculés au portillon dudit bâtiment pour capitaliser sur l’initiative. Le ministre de l’Economie et du commerce extérieur, Etienne Schneider, a souligné une volonté de donner plus de « visibilité » à l’incubation d’entreprise par la création d’une seule et même structure rassemblant le Technoport Schlassgoart, département et initiative (1998) du Centre de recherche public Henri Tudor, et Ecostart, émanation du ministère de l’Economie (2001).

Ainsi, trois ministres ont effectué le déplacement depuis la capitale pour revenir sur la politique de diversification mise en œuvre par le gouvernement, notamment par la création d’entreprises innovantes soutenues par les crédits alloués à la recherche-développement et à l’innovation. François Biltgen, ministre de la recherche, a ainsi fait la promotion de ce qu’il appelle « politique de l’avenir », passant notamment par le développement de la cité des sciences et de l’innovation à Belval.

15 entreprises + 1

Aujourd’hui le Technoport représente près de 12.000 m² de surfaces industrielles et de bureaux répartis sur deux sites. Le taux d’occupation global dépasse les 80%. Le site de Belval héberge Arélios Software, City’Mov, Clariance, In-edit, Intelli+, Monitor-it, Seezam, Wordbee, TaDaweb, Geosense, Montrium, Paycash, MaPS, Neopixl, Stealth Software et Galiméo, soit 16 entreprises. Les sites Ecostart I et II à Foetz accueillent Agilis Engineering, EZC Group, Lion Systems, Saint Gobain Solar Systems, iNUI Studio, Ecres, Sopa, Dezmotec.


Marc Lemmer, directeur du CRP Henri Tudor, a par ailleurs fait savoir que sur les 14 années d’activités des Technoport et Ecostart, les deux sites, l’un à Esch-sur-Alzette (restitué à ArcelorMittal) et l’autre à Foetz, (conservé) ont accueilli plus de 80 entreprises. 24 y sont encore hébergées. 8 ont été rachetées ou ont fusionné avec des groupes et 31 se sont émancipées. La dernière en date est Trendiction dont le fondateur vient d’obtenir le prix Cyel du jeune entrepreneur créatif de l’année au Luxembourg. Ladite société compte déjà 14 personnes et a trouvé des locaux qui « leur conviennent mieux pour le développement de l’entreprise, » indique Diego De Biasio. Elle constitue en tout cas une réussite du Technoport, au même titre que Magic Moving Pixel ou Conostix, citées par M. Lemmer.