Au total, cinq personnes seraient impliquées dans les fuites ayant amené quelque 5.000 élèves du cycle 4.2 à repasser des épreuves au printemps dernier. (Photo: Julien Becker/archives)

Au total, cinq personnes seraient impliquées dans les fuites ayant amené quelque 5.000 élèves du cycle 4.2 à repasser des épreuves au printemps dernier. (Photo: Julien Becker/archives)

Trois professeurs ont écopé de sanctions disciplinaires pour leur rôle supposé dans le scandale «SchoolLeaks», ont indiqué mardi soir nos confrères de RTL. Outre une exclusion temporaire, variant en fonction de la gravité des faits qui leur sont reprochés, les enseignants ne seront pas non plus payés. La durée des sanctions varierait ainsi entre un et six mois.

De son côté, le Parquet a indiqué que l’enquête judiciaire, réalisée à la suite de la plainte du ministère de l’Éducation nationale pour «violation du secret professionnel et recel d’informations», était close. Le dossier va désormais être transmis au procureur qui devra statuer sur la tenue – ou non – d’un procès. Au total, cinq personnes seraient impliquées dans cette affaire, selon RTL.

Un membre du comité d'école désigné pour conserver le matériel des épreuves

En plus des trois enseignants suspendus, un quatrième professeur et le mari d’une autre enseignante auraient participé à la fuite des sujets et des corrigés aux épreuves communes d’allemand et de français du cycle 4.2. Des épreuves qui font partie intégrante de la décision d’orientation entre l’école fondamentale et le secondaire. En raison de cette fuite, quelque 5.000 élèves avaient dû repasser des épreuves complémentaires au printemps dernier.

Dans une réponse parlementaire publiée mardi, Claude Meisch (DP), ministre de l’Éducation nationale, de l’Enfance et de la Jeunesse, a fait part de changements dans la procédure de distribution des sujets d’épreuves. Les tests s’étaleront désormais sur plusieurs semaines – entre le 7 et le 24 mars cette année – et les écoles fondamentales auront l’obligation de désigner un membre du comité d’école «auquel sera envoyé le matériel quelques jours avant l’administration des épreuves» et «qui ne pourra être un enseignant du cycle 4». Ce dernier sera en charge de la garde des matériels «sous clé» et devra «prendre les mesures de sécurité adéquates».