La fonctionnalité «Snappables» de Snapchat s’ouvre aux annonceurs. (Photo: Licence C.C.)

La fonctionnalité «Snappables» de Snapchat s’ouvre aux annonceurs. (Photo: Licence C.C.)

Quand Snapchat joue avec les annonceurs

Près de deux mois après son lancement, la fonctionnalité «Snappables» de Snapchat s’ouvre aux annonceurs. Les premiers jeux sponsorisés seront à l’effigie de Candy Crush et devraient débarquer dans l’application ce jeudi. D’autres «lenses» sponsorisées devraient bientôt voir le jour, notamment pour des marques comme Dunkin’Donuts ou Bud Light. Cette fonctionnalité pourrait rapporter gros à la marque au fantôme: si elle n’a pas encore communiqué le prix, les filtres sponsorisés traditionnels coûtent entre 8 et 20$ pour mille impressions et leur utilisation par les marques ne fait qu’augmenter (+16% d’une année à l’autre).

Avec cette ouverture aux annonceurs, Snapchat accélère sa stratégie de diversification. Outre Snappables, la firme californienne travaille également au déploiement de nouvelles fonctionnalités e-commerce, permettant notamment l’affichage d’un catalogue de produits dans un filtre.

Chine: surveillance est-elle mère de sûreté?

La Chine devrait généraliser la présence des vignettes RFID sur chaque voiture en 2019. Officiellement, il s’agirait d’une mesure permettant une meilleure lutte contre la pollution (en analysant et en optimisant le trafic), mais également contre la délinquance routière. Officieusement, beaucoup y voient une volonté de la Chine d’accroître son contrôle sur la population. Après les lunettes à reconnaissance faciale dont sont équipées les forces de police, cette technologie permettrait d’identifier immédiatement une voiture quand elle passe à proximité d’un lecteur de puce RFID. Le marquage des véhicules commencera le 1er juillet 2018 et ne devrait pour l’instant concerner que les volontaires.

D’autres pays travaillent aussi sur ce sujet comme le Mexique, l’Inde, l’Afrique du Sud ou le Brésil. L’usage devrait dépasser la simple lutte contre la pollution et devrait également permettre aux automobilistes de payer un péage, de régler une amende…

Alexa: à Rome, fait comme les Romains

Alors qu’Alexa et la gamme de «smart speakers» Amazon Echo viennent tout juste d’arriver en France, la firme de Seattle revient sur la difficulté de transposer son intelligence artificielle en français. Pour Nicolas Maynard, directeur d’Alexa France, «vous ne pouvez pas juste prendre tout le contenu présent aux États-Unis, le traduire et attendre que cela marche en France». La raison: outre des habitudes de consommations différentes des autres pays, la France possède également un langage complexe linguistiquement et socialement parlant. Pour parer à ces problèmes, Amazon mise sur l’humain. Le géant américain a introduit en avant-première son assistant intelligent auprès de ses employés français, mais également auprès d’une poignée de consommateurs. En se basant sur leurs conversations, Alexa a pu améliorer sa reconnaissance de la langue (dont les accents), mais a également réussi à identifier les sujets préférés des utilisateurs.

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